Wednesday, March 9, 2011

Ignoble....

Et voila la nouvelle qui vient de gâcher ma journée !!!


Grosse colère après l’abattage de flamboyants centenaires à Mon-Choisy

Bertrand Hérisson
03/09/11 | Commentaires [30]






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Tôt ce mercredi 9 mars, de nombreux flamboyants datant de près de cent ans ont été abattus, à Mon-Choisy. Les habitants de la région expriment leur mécontentement contre le projet de déviation de la route et l’agrandissement de l’hôtel Tarisa Resort.
Le ton est monté ce mercredi 9 mars à Mon-Choisy. Depuis ce matin, les travaux visant à agrandir l’hôtel Tarisa Resort ont repris. Les habitants de la région se sont fortement opposés à l’abattage d’arbres datant de près d’un siècle. Selon Georges Ah-Yan, porte-parole de la Plateforme pour sauver les plages de l’île Maurice, la firme qui effectue les travaux depuis ce matin ne détient pas de permis relatif à l’environnement.
Les habitants ont même consigné une déposition au poste de police de Trou-aux-Biches, réclamant que cette firme de construction fournisse son Environment Impact Assessment (EIA) Certificate. « Les habitants ont exigé que cette firme présente son permis EIA. Toutefois, après avoir étudié le document fourni, nous nous sommes rendus compte qu’il s’agissait d’un autre projet à proximité de l’hôtel Tarisa, et que le permis en question n’autorisait pas d’abattage d’arbres », soutient Georges Ah-Yan. Ce dernier annonce que les habitants réclameront une injonction en Cour suprême, pour contester l’abattage de ces arbres centenaires.
« C’est un crime. Je suis écoeuré ! Alors qu’on entend beaucoup parler de Maurice Ile Durable ! Même la lettre pastorale de l’Evêque Mgr Piat est axée sur l’environnement ! Voilà que l’on se met à détruire les premiers arbres qui ont poussé à Mon-Choisy. Et à aucun moment les autorités n’ont tenu à intervenir », s’indigne le travailleur social.
Selon Georges Ah-Yan, ces arbres ne posaient aucun problème. « Elles n’obstruaient pas les routes, elles n’affectaient pas la visibilité, … Je ne comprends pas cette décision ! », poursuit-il. Près d’une centaine de flamboyants sont tombés sous les tronçonneuses ce mercredi matin. Alors que des bûcherons s’activaient à tailler les branches et les troncs en morceaux, des bulldozers étaient déployés pour libérer le passage, sous le regard impuissant des habitants de la région.
« C’est un vrai massacre ! J’ai du mal à me faire à l’idée que ces arbres qui faisaient la beauté de la région ont disparu. Nous les habitants de Mon-Choisy, nous ne méritons pas cela », confie Marie-Ange, venue assister au triste spectacle.
Interrogé sur le site de construction, un des responsables des travaux nous confie qu’il n’a rien à se reprocher. « Nous sommes en règle et il s’agit là d’un terrain privé. Il faut que les gens réalisent que c’est avant tout un projet de développement », confie-t-il.
Georges Ah-Yan prévoit pour sa part de tenir une conférence de presse ce jeudi 10 mars, au Centre social Marie Reine de la Paix, à Port-Louis, pour dénoncer ce « crime contre l’environnement ». Le travailleur social compte s’attarder sur la licence EIA présentée au poste de police de Trou-aux-Biches par la firme de construction en charge des travaux en cours.

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