Monday, August 9, 2010

Quoi de 9 ce lundi ?

Bonjour a tous,

Quoi de neuf ce lundi ?

Week-end green ou pas...
Pour le Bachelor party de mon cousin, nous avons procede a l'ascension du Pouce.
Magnifique montagne surplombant Port Louis et une belle vue en 360 deg...
Rien a dire, tres sympas. Petit bemol, les detritus qui jonchaient la foret, et le chemin balise...
J'ai perdu le compte des bouteilles en plastique, canettes etc ... Et je peux vous dire que j'ai bien regrette de n'avoir que mon paquet de biscuit FIGOLU comme soutien ... Je l'aurai volontiers echange contre un sac Poubelle.
Je comprend mieux maintenant comment Jeremie a pu ramasser un sac remplis uniquement de cannette Aluminium lors de sa marche dans les gorges de la riviere noire...Vous avez bien lu, uniquement d'aliminium car il y avait tellement de dechets qu'il avait le luxe de choisir quoi ramasser...
Et histoire de voir que ca se passe mieux hors de l'ile, j'ouvre le Paris Match hier soir, et je vois qu'une expedition sur l'Everest a recupere 2,5 tonnes de detritus ...de la simple boite de conserve au cadavre... Apparemment il resterai 50 000 kg de dechets dans ce coin.
Il faut savoir que les autorites demandent une caution de 3000 euros qui est restitue a la descente en cas de retour de toutes les affaires des grimpeurs.

Ah ... Bref, voici un petit article du jour dans l'express.
Je sais qu'il y en a un plus agreable a lire. Je remet la main dessus et l'update.

Des hôtels au nombre des pollueurs

Jonathan Bouic

Les eaux usées de certains hôtels ne subiraient pas un traitement conforme aux normes environnementales. Une menace supplémentaire pour la fragilité de notre écosystéme marin.

«Insupportable. » C’est ainsi que Julien, habitant de Grand- Gaube, qualifi e l’odeur nauséabonde qu’il a sentie lors d’une récente sortie à la plage avec des amis. « Nous nous trouvions sur la plage publique de Bain-Boeuf. L’air était saturé de cette odeur de fosse septique », continue-t-il. Tout prés se trouvait la station de traitement des eaux usées d’un grand hôtel. D’autres témoignages corroborent cette constatation: aux abords de certains hôtels, ça ne sent pas toujours la rose. De quoi surprendre les touristes venus profi ter de nos plages, de notre lagon… et de nos parfums délicats. Mais notre organe nasal ne serait pas le seul à s’en trouver indisposé.

Vassen Kauppaymuthoo, océanographe et ingénieur de l’environnement, soutient que la plupart des stations d’épuration de ces hôtels ne sont pas en mesure de remplir leur fonction : purifi er les eaux usées avant q u ’ e l l e s soient utilisées pour l’arrosage des espaces verts. « J’ai eu sous les yeux un rapport confi dentiel d’analyses des eaux qui sortent des Treatment Plants des hôtels. Ce rapport indique que pour la majorité des stations concernées, le taux de pollution des eaux traitées était supérieur à la norme en vigueur », affi rme l’océanographe. La législation oblige tous les hôtels de plus de 75 chambres à être dotés d’une station de traitement des eaux usées. Des analyses réguliéres doivent y être effectuées puis envoyées à la Waste Water Management Authority (WMA). Les inspecteurs de la WMA peuvent aussi faire des prélévements ponctuels. Si la norme de pollution fi xée par le gouvernement n’est pas respectée, l’infraction est passible d’une amende. La WMA ne souhaite pas communiquer ces résultats, qui seraient « confi dentiels ». Mais une source proche du ministére de l’Environnement admet qu’il y aurait « un probléme », sans entrer dans le détail. Quant aux groupes hôteliers contactés, ils sont catégoriques : les eaux traitées par leurs soins sont propres. Pour Vassen Kauppaymuthoo, il y a pourtant des preuves indiscutables d’une pollution du lagon par des eaux usées qui n’ont pas reçu un traitement adéquat : « L’eau traitée par les Treatment Plants est utilisée pour l’arrosage, puis elle est absorbée par le sol sablonneux des hôtels littoraux. Cette eau traverse différentes couches terreuses avant de rejoindre une couche aquifére, d’où elle est rejetée dans la mer. Elle est trop chargée en nitrate et cause des dégâts irréparables au lagon.» Une premiére conséquence de cette pollution est le « blooming », la prolifération rapide d’une algue verte fortement toxique dans certaines parties de nos eaux, comme à Belle-Mare ou Grand-Gaube. Un phénoméne appelé « marée verte ». Cette plante, surnommée « laitue de mer », ne pousse que dans une eau trés fortement chargée en nitrate.

Outre les dégâts qu’elle occasionne dans l’écos y s t éme marin, cette algue, en état de décomposition, rejette un gaz toxique, l’hydrogéne sulfuré. Inhalé, ce gaz peut causer la mort… Autre conséquence : la mort prématurée du récif corallien, dont la fragilité ne peut lui permettre de survivre à d’importants chamboulements écologiques. Les hôtels ne sont sans doute pas les seuls responsables de ces rejets d’eaux usées. En raison de l’absence d’un réel systéme de tout-à-l’égout à Maurice, la nappe phréatique de notre sol a reçu durant de nombreuses années d’énormes quantités d’eau non-traitée. Sachant qu’une goutte d’eau tombée à Curepipe n’atteindra la mer qu’environ 30 ans plus tard, la pollution du lagon n’est pas prête de s’arrêter… Mais du fait de leur proximité du littoral, les hôtels sont en premiére ligne. Utiliser les eaux usées pour irriguer les espaces verts semble être une bonne initiative environnementale, mais à condition que le systéme de traitement soit effi cace.

La « laitue de mer » en décomposition rejette un gaz qui peut causer la mort.


Source : www.lexpress.mu


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