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Thursday, April 27, 2023

Financement de la transition écologique à Maurice par la MCB

 

Nouvelle mission du cabinet UTOPIES qui accompagne la 1ere banque de Maurice sur la transition écologique. 

Bravo à cette banque pour son engagement ! 



Wednesday, April 12, 2023

Un arbre en danger dans l'école Noé Némorin de Trou aux Biches

 



Arbre Remarquable de l'école Noé Némorin - Trou aux Biches - Ile Maurice 

Tout a commencé en fin d'année dernière, lorsque nous avons appris que des machines étaient en route pour venir couper cet arbre qui orne au milieu de la cour de l'école publique Noé Némorin de Trou aux Biches.

Il doit avoir 30 à 40 ans et a un rôle écosystémique important non seulement pour l'école mais aussi pour le village.

Mais voilà, il dérange l'un des voisins qui voit les pavés de son arrière cour se soulever et avant que les racines ne causent davantage de dégâts sur sa maison, il a demandé à ce que l'arbre soit coupé. 
Ce serait trop facile si ce n'était que cela, certains parents voient d'un mauvais œil que le bitume se soulève à cause des racines et donc demandent à ce que ...l'arbre soit coupé.

Les premiers réflexes de ces personnes sont révélateurs de notre rapport exécrable à la nature et de notre méconnaissance de l'importance des arbres.

Mais plus encore, le fait que quelques-uns puissent décider pour une communauté, démontre à nouveau une faille du modèle démocratique de notre société surtout sur un sujet aussi important.

Mais difficile de leur en vouloir : L'éducation et les messages véhiculés tant sur le territoire qu'à l'international ne sont pas en faveur d'un renouveau écologique. De plus, de mémoire, nous ne sommes pas formés, éduqués, accompagnés à comprendre à quel point ces arbres ont un rôle complexe mais nécessaire à notre survie.

Face à tant de pression, et après avoir tenté de trouver des solutions, l'école n'a eu d'autres choix que de demander l'abattage.

Pour revenir à ce jour, nous avons réussi à stopper l'abattage en activant des réseaux et en communiquant. 
Le Département des Forestries à stoppé le processus et nous avons donc gagné du temps.

A partir de ce moment, nous avons consulté des experts : Vikash TATAYAH de MWF, Vincent FLORENS (M. Arbre) de l'Université de Maurice, et plus récemment Mme Catherine MOREL du CAUE de La Réunion.

Le CAUE travaille sur la reforestation des cours d'écoles à La Réunion. C'est pour dire à quel point cet être est important pour nos enfants.

Nous avons pu compiler un dossier avec des solutions et qui a été remis à la Directrice de l'école Noé Némorin. Elle l'a envoyé au Directeur de la division Nord du Ministère de l'Education pour avis et va également nous permettre de rencontrer les parents récalcitrants lors d'une réunion en avril.

Les solutions que nous proposons sont :

1. Dégager le bitume sur un rayon de 3m autour de l'arbre pour permettre un apport en nutriment direct
2. Réduction des racines le plus éloigné possible du tronc et sur maximum 30% (2 extrémités, mur et dalle en béton)
3. Déploiement à la verticale et sous terre d'une barrière (tôle) en métal recouverte d'une bâche en HDPE au niveau de la découpe des racines
4. Réduction de la canopée pour assurer la stabilité



La bonne nouvelle est que le voisin est désormais en faveur de cette solution, tant qu'elle est bien implémentée. 
La Directrice soutien fortement l'initiative (remerciements sincères), tout comme la Direction de la Division Nord du Ministère de l'Education.

Il reste donc à convaincre les parents de l'importance de cet arbre et l'acceptation du plan de sauvegarde.
Nous pourrons ensuite nous concentrer sur la partie budgétaire et execution...

En 2023, nous devons dégager une telle énergie et activer tant de réseaux pour sauver un arbre...qui n'a plus ses preuves à faire tant il a abrité d'enfants, rafraichit le village tout en préservant la biodiversité et limitant l'érosion.






Tuesday, April 11, 2023

Arbres contre piles

 



Projet de plantation d'arbres contre la récupération de piles VARTA. Bravo à Scott pour leur projet avec FORENA et BEM recycling.


Source : L'express 11.04.2023

Monday, April 3, 2023

Mauritius Plastic Challenge

 Lancement ce jeudi 23.03.2023 du projet Mauritius Plastic Challenge par Mission Verte


Nous vous invitons à découvrir le reportage du lancement sur :

https://mbcradio.tv/article/vid%C3%A9o-l%E2%80%99association-mission-verte-lancement-officiel-du-projet-mauritius-plastic-challenge


Et de découvrir la vidéo du projet :


Il s'agit d'une première pour Maurice - un projet national sur les enjeux du plastique à usage unique.



Les chiffres parlent d’eux même et la résistance s’organise :

- Loi bannissant certains plastiques à usage unique du Ministère de l’Environnement

- Label Sign’natir de Business Mauritius

- Roadmap for a waste plastic free Mauritius de la MCCI

- Club des acteurs de l’Economie Circulaire de l’AMM

- Assises de l’environnement, atelier plastique, salon de l’économie circulaire du Ministère de l’Environnement avec l’appui de l’UNDP et de l’UE

L’état et le secteur privé, s’organisent avec le souhait sincère de contribuer à un changement de paradigme.

Mais quelle est la réponse du citoyen ?

Noyé sous la multitude d’objets en plastique tantôt utile, tantôt dangereux, le citoyen de notre île ne sait plus quelle réponse apporter face aux défis que représente cette matière controversée.

Le projet Mauritius Plastic Challenge que nous portons a pour objectif de faire émerger une voix structurée du citoyen sur cet enjeu tant économique, sociétal, qu’environnemental. Cela en synergie avec les institutions et le secteur privé.

Pour ce faire durant l’année 2023, Freedom Plastic by Mission Verte, accompagné par des partenaires engagés va déployer ce projet ambitieux structuré autour de 2 axes :

1. La réponse du terrain

Engagé sur le terrain avec CARITAS, l’association formera et déploiera 5 ambassadeurs Plastique. Equipés de vélos cargo électriques ces « Ambassadeurs » auront pour mission de collecter cette matière dans les 5 villages sélectionnés. Cette mission consistera également à sensibiliser la population et accompagner les petits commerces dans leurs rapports avec le plastique et précisément voir comment éviter l’utilisation du plastique à usage unique ou vers quelles alternatives s’orienter.

Avec l’appui de partenaires recycleurs, 3 exutoires seront structurés et permettront de redonner une seconde vie localement à 3 types de déchets en plastique issus de la collecte. L’établissement de cette chaine (ou filière) démontrera qu’il est possible d’avoir localement une réponse qualitative face à ce qui auparavant était un déchet.


En décembre 2023, 20 personnes auront été formées et plus de 1000 personnes sensibilisées aux enjeux du plastique. C’est surtout 30 petit commerces accompagnés dans la réduction ou l’élimination du plastique à usage unique.

2. La campagne nationale

La Campagne Nationale qui sera déployée en parallèle permettra de créer un momentum grâce à un plan de communication offline et online multicanaux. Afin de maximiser son impact ce plan sera appuyé par une campagne de nettoyage mensuel dans des lieux à forte visibilité.

Afin de former et faire émerger une réponse citoyenne, 3 ateliers seront organisés avec l’appui d’experts qui présenteront les spécificités de ce matériau, tant les dangers que les solutions, qu’elles soient biosourcées ou d’évitement. Ces actions permettront de faire émerger une certaine réponse qui sera alors couplée aux recommandations collectées sur la plateforme en ligne de consultation citoyenne.

Toute cette initiative n’aurait pas de sens si nous n’incluons pas les nouvelles générations. C’est ainsi que 25 écoles et 2 universités seront accompagnées dans le déploiement du tri et de la collecte de plastique et à travers des techniques innovantes de sensibilisation grâce à la gamification et le storytelling. Au sein des Universités un référendum « Plastique » sera organisé pour engager au mieux ces établissements dans leur réponse.


Le rôle de la presse sera, comme toujours, capital pour l’appropriation au mieux du projet. C’est ainsi qu’un programme de formation sur le plastique pour une dizaine de journalistes permettra de s’assurer de la bonne compréhension et donc de la retranscription des enjeux et défis auprès de la population.

Le projet Mauritius Plastic Challenge sera tant pour conscientiser et former les citoyens de Maurice que pour faire émerger leur engagement et surtout l’apparition de solutions. Pour cela un concours d’idées et d’innovation sera organisé avec les acteurs Recherche et Développement du pays qui ont une certaine expérience (Innové Moris, incubateurs…)

Afin de marquer la fin du projet, l’expo-plastic déployée dans des endroits à fortes affluences présentera les solutions et les enjeux de notre île face au plastique à usage unique.

Au début de 2024, + de 20 personnes auront été formées à l’économie circulaire plastique, 5 personnes auront un emploi ou un complément de revenus permettant d’améliorer leurs niveaux de vies grâce à la Responsabilité Elargie des Producteurs de 3 objets en plastique. C’est surtout + de 3 000 personnes, étudiants, élèves, citoyennes et citoyens de la République de Maurice qui auront été impliquées dans le projet grâce aux diverses actions innovantes. Les ateliers et la plateforme collaborative auront permis la préparation d’un manifeste sur le plastique qui sera remis aux décideurs. C’est surtout + de 5 tonnes de matière collectée et 500 kg par mois d’évitement grâce aux alternatives, dont une de nos partenaires de l’Université de Maurice (UoM).

Rejoignez l’aventure ! - Pour plus d’informations : plastic@missionverte.org

Engagement de Beachcomber dans l'économie circulaire

 

Le groupe hôtelier Beachcomber s'engage : bravo à eux.

Source : Lexpress du 04.04.2023




Sunday, February 12, 2023

Foodwise et 2022

 

Foodwise, notre champion.ne contre le gaspillage alimentaire à l'île Maurice.

Bravo pour leur agilité et inventivité : cursus pédagogique, livre de recette ...


Source : Le Mauricien du 10.02.2023

Sunday, November 27, 2022

FoodWise - le combat efficace contre le gaspillage alimentaire

 

Un nouvel article sur un autre acteur important de l'économie circulaire à Maurice : Foodwise qui a vu le jour il y a 4 ans a pu redistribuer environ 4 millions de repas, soit environ 3000 repas par jour. Foodwise travaille avec plus de 300 entreprises et 150 ONG. Encore un bel exemple de l'engagement citoyen.ne.s à Maurice. Bravo à eux.





The Good Shop déploie ses ailes

 Bonjour à toutes et à tous,

Voici un bel article sur The Good Shop, véritable acteur de l'économie circulaire à Maurice. Avec 3 magasins, cette entreprise sociale et solidaire permet de redonner vie à des objets tout en s'assurant de l'intégration sociale des plus vulnérables.







Sunday, July 31, 2022

Elasmobranches dans les Mascareignes

 

Enfin un observatoire des raies et des requins pour nos îles. 


Source : Le Mauricien 30.07.2022

RP du Week-End 01.08.2022

 Bonjour à toutes et tous,

Voici de beaux articles qui démontre que Maurice continue à s'engager dans la transition écologique. Avec l'OTEC (Energies Marines des mers), l'agroécologie et la sécurité alimentaire ou le déploiement du tri à la source et donc de l'économie circulaire.

Merci au Mauricien.





Source : Le Week-End 31.07.2022

Wednesday, May 11, 2022

Jardins et potagers agro-écologique à Maurice

 


Déploiement de l'agroécologie à Maurice 


Initiative de Forma’Terra : les étudiants de La Confiance initiés à l’agroécologie


  • Pendant une semaine, ils ont travaillé en collaboration avec des jeunes du Lycée agricole Émile Boyer de la Giroday, de La Réunion
  • Les enseignants de cette institution secondaire également formés aux principes de l’agriculture durable

Dans le cadre d’un projet pédagogique, une équipe du Lycée agricole Émile Boyer de la Giroday de Saint-Paul, La-Réunion, est à Maurice depuis plus d’une semaine. Celui-ci consiste entre autres à mettre en place un projet d’agroécologie faisant partie intégrante de leur parcours de BTS en Développement et Agriculture des Régions Chaudes et BTS Technico-commercial agrofournitures. Pour cela, ils ont fait un échange avec le collège La Confiance, qui compte l’agriculture dans son programme d’études depuis 1970. Une semaine riche en échanges et en partage pour les deux groupes d’étudiants, qui insistent sur la nécessité pour les jeunes de s’engager dans l’agriculture durable.


Cet échange est le fruit d’une collaboration entre Forma’Terra, entité placée sous le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation français, qui gère le lycée agricole Émile Boyer de la Giroday, l’ambassade de France, le groupe Médine et le FAREI, de Maurice. Des formations à plusieurs niveaux ont ainsi été organisées dans le secteur agricole. Celle avec les étudiants relève d’une importance particulière, étant donné qu’il y a une certaine perception que les jeunes ne s’intéressent pas aux métiers de la terre.

Avec leur dynamisme et leur maîtrise des différentes techniques de l’agroécologie, les jeunes Réunionnais ont prouvé le contraire. Une passion et une connaissance qu’ils ont voulu transmettre à leurs camarades du collège La Confiance de Beau-Bassin. Didier Ramay, professeur d’agronomie et chargé de la coopération régionale au lycée, explique : « nous sommes un lycée technique offrant des formations de niveau BAC, ainsi que des formations supérieures courtes et des BTS et Licence Pro en agronomie, en agriculture biologique. Nous avons une certaine expertise pour tout ce qui est agriculture durable et en agrobiologie. Nous avons 150 jeunes en formation à partir de la seconde jusqu’à la licence professionnelle. »

Le projet à Maurice concerne deux classes de BTS. D’une part, ceux du BTS techno-commerciaux en agrofournitures. « Ce sont des jeunes qui vont travailler plutôt dans la vente de produits agricoles. » D’autre part, les jeunes du BTS Développement d’Agriculture en Régions Chaudes (DARC). « Donc, ce sont les techniciens, ce qu’on appelle les extensions, qui vont travailler dans des organismes pour développer une agriculture durable sur le territoire de La Réunion ou s’installer en tant que chef d’entreprise agricole. »

Dans le cadre de leur formation, les jeunes du BTS DARC ont un module professionnel intitulé projet agronomique. Celui-ci se fait généralement en dehors de l’île sœur. « Nous l’avons fait pendant des années en Afrique du Sud et, depuis cette année, on a décidé de le faire à Maurice », dit-il.  Pour cela, il fallait trouver un établissement qui était intéressé par un projet agronomique et qui avait une section agricole. « C’est l’ambassade de France qui nous a donc orientés vers le Collège La Confiance. On nous a dit que c’était un lycée qui avait un jardin expérimental, pédagogique, et que cela créerait de la dynamique et qu’on ferait une formation en agroécologie. »

Après discussions avec le SeDEC et la direction du collège La Confiance, un espace a été mis à la disposition des Réunionnais pour créer un jardin. « Nous avons dit aux jeunes : Voilà, vous avez cet espace. Vous devez former d’autres jeunes en agroécologie, comment allez-vous procéder ? Ils ont donc décidé de faire comme on l’avait fait en Afrique du Sud, c’est-à-dire une formation terrain, en créant un potager écologique où on pourra appliquer toutes les techniques actuelles de l’agroécologie», poursuit-il.  Cela implique l’utilisation de matières organiques, créer des associations de cultures pour les protéger, mettre des arbustes aromatiques, également pour la protection, faire du compostage, et ainsi de suite. « Surtout, c’est un projet participatif, avec des échanges mutuels. »

Un jardin sur 240 mètres carrés à La-Confiance avec différentes techniques de culture a ainsi été créé. Les étudiants, sous la direction de leurs enseignants, ont eux-mêmes mis en place les différentes cultures selon différentes techniques de l’agriculture durable. Tous les participants ont reçu une attestation de formation en agroécologie en fin de la semaine.

Les témoignages recueillis attestent que cet échange a été des plus enrichissants, en dépit du décalage d’âge entre les deux groupes. Ceux de La-Réunion ont en effet entre 20 et 22 ans, étant en formation post-BAC, tandis que les jeunes de La-Confiance de Grades 9 au 12 ont entre 15 et 19 ans et étudient l’agriculture.

Ryan Pragassa, étudiant en Grade 12 au Collège La-Confiance  note que « cet échange se passe très bien. Ce sont des gens très sympas et très intéressants. Ils partagent leur expérience avec nous sur l’agroécologie. » Lui, qui a étudié l’agriculture jusqu’au School Certificate, regrette cependant que cette matière ne soit pas au programme d’études au niveau de HSC. « Avec le Covid-19, il est devenu d’autant plus important de développer les compétences en agriculture », déclare-t-il.

Laika Boura, en BTS DARC 2e année au Lycée agricole Émile Boyer de la Giroday, confie qu’elle est contente de faire partie de ce projet. « Le but de cet échange pédagogique est d’aider à permettre aux jeunes ici de faire un jardin. Nous leur montrons plusieurs techniques pour cela. C’est enrichissant », dit-elle en avouant n’avoir pas choisi l’agriculture au départ. « C’est venu par défaut. Au début je n’étais pas très contente, mais par la suite, j’ai beaucoup aimé. Cela me plaît. Il y a beaucoup d’avenir pour les jeunes, surtout avec tout ce qui se passe en ce moment », concède-t-elle.

Jocelyn Coudret, chef du département d’agriculture, souligne que le projet a commencé à se mettre en place il y a trois ou quatre mois. « Nous avons eu des échanges avec des profs de là-bas, et même les élèves. Ils ont fait le plan de chez eux. Nous nous sommes là pour donner de l’espace. Ils nous ont demandé 300 m2, ce qui n’est pas difficile pour nous. Depuis lundi, ils travaillent en collaboration avec nos étudiants », dira-t-il.

Il avance que l’intérêt des jeunes pour l’agriculture varie en fonction de la situation. « Quand il faut faire de la théorie en classe, cela intéresse moins, mais dès que nous sommes dans le jardin à passer à la pratique, un dynamisme se crée », reconnaît-il. Le collège La-Confiance a su maintenir l’agriculture au programme depuis 1970 grâce à l’initiative de Frère Rémi et de Frère Anthony, ainsi que d’enseignants motivés qui encouragent les élèves, ajoute-t-il.

Avec les nouveaux Challenges, qui se présentent et la nécessité d’aller vers l’autosuffisance alimentaire, Jocelyn Coudret plaide pour que l’agriculture puisse être proposée également en HSC. « Il faut travailler sur un syllabus pour Cambridge. Il est grand temps d’y penser. Nos élèves sont très intéressés, nous avons eu l’occasion de produire des classés au niveau national et international. Parfois, ils veulent poursuivre, mais ils n’en ont pas la possibilité. D’autres poursuivent leur parcours au niveau de l’université », propose-t-il.

En parallèle à l’échange entre étudiants, deux formations en agroécologie so,nt au programme pour les formateurs en agriculture du collège La-Confiance, mais aussi du MITD et d’autres institutions. Deux formateurs en agroécologie de Forma’Terra ont aussi fait le déplacement à cet effet. Tous ceux qui ont participé à ce projet, étudiants aussi bien que formateurs, recevront une attestation en agroécologie.


L’agroécologie en question

Didier Ramay explique que l’agroécologie est l’avenir de l’agriculture. « À Maurice comme à La Réunion, on est dans des milieux tropicaux insulaires restreints et très dépendants des intrants. On s’est rendu compte qu’on avait des écosystèmes extrêmement riches, avec l’écosystème matin et les forêts tropicales, etc. », fait-il comprendre.

Jusqu’ici, on utilisait beaucoup d’intrants chimiques, des pesticides, des engrais, et ainsi de suite. « Non seulement cela nous rend dépendant de l’extérieur, mais cela a un impact sur la santé humaine, les ressources en eau, la biodiversité, etc. », ajoute-t-il.

Le but de l’agroécologie est de réduire l’impact négatif de l’agriculture conventionnelle sur le territoire et d’aller vers une agriculture saine, qui donne des produits sains et qui utilise des matériaux locaux. « Par exemple, on peut remplacer un engrais pour remplacer de l’azote par une matière organique locale, comme le composte ou des effluents d’élevage. Cela libère de l’achat d’azote sous sa forme chimique. »

Même chose pour le phosphore et le potassium. On valorise tous les déchets verts. « Par exemple, ici, à La-Confiance, il y a aussi un petit élevage de volailles, nous en valoriserons les effluents. En même temps, c’est le recyclage des déchets organiques dans le potager. Nous avons également mis en place des systèmes de protection pour favoriser la diversité et protéger les cultures des insectes auxiliaires. »

Un espace périphérique a ainsi été créé avec des plantes aromatiques pour l’accueil de ces insectes auxiliaires de ravageurs de culture. « Nous faisons de l’association de cultures également, pour éviter la monoculture, qui favorise parfois des attaques massives d’insectes. Le but, c’est de réduire à zéro les intrants chimiques et de pouvoir dire aux consommateurs qu’ils mangent des légumes sains, bons pour la santé. »

Didier Ramay ajoute que La-Réunion a déjà commencé sa transition agroécologique. « Ici aussi il y a des projets dans ce sens, notamment le projet Vélo Vert ou le programme SMART de la Chambre d’agriculture. Je sens qu’il y a un dynamisme à Maurice, qui veut cultiver différemment. Il faut arrêter l’utilisation massive des intrants, des polluants, qui provoquent des problèmes de santé dans la population. » Il ajoute qu’il faut apprendre à cultiver comme le faisaient nos ancêtres, de manière autonome, et avoir une agriculture respectueuse de l’environnement et de la santé. « C’est cela l’agroécologie. »


Les jeunes et l’agriculture

Alors qu’on parle souvent de désintéressement des jeunes pour le travail de la terre, Didier Ramay précise qu’à son établissement, le problème ne se pose pas. « Le métier d’agriculteur a toujours été associé à l’échec, donc à une vision un peu négative. Métier dur, dans la terre, dans la boue, à petite échelle et qui ne rapporte pas grand-chose. Des gens qui ne sont pas dans un système social qui leur permet de prendre des vacances, d’avoir une voiture, etc. Nous, on a contourné le problème pour dire qu’un chef d’entreprise agricole peut être l’équivalent d’un commerçant, d’un employé de bureau, mais il faut lui donner les moyens d’accéder aux marchés locaux et à l’exportation. »

Pour cela, ajoute-t-il, on forme des jeunes en agriculture et on leur donne des diplômes technologiques, qui permettent d’accéder aux terres, de les développer et d’avoir la fierté de nourrir la population. « J’ai noté que les jeunes de La-Confiance sont venus travailler pendant leurs vacances. Ils sont là tous les jours à 8h et sont assez fiers de participer à ce projet. Ils sont donc intéressés. L’idée est de les qualifier par un vrai diplôme. »

Il dit avoir noté qu’à Maurice, il n’y avait soit pas de diplôme soit de diplômes très élevés. « C’est-à-dire, d’une part, que vous avez les petits ouvriers qui vont reprendre la culture familiale et, de l’autre, des agronomes universitaires. Et là, ce sont plutôt des cadres, et ils ne sont pas dans les champs. » Selon lui, il faut avoir un diplôme intermédiaire comme le BAC Pro pour maîtriser la pratique ou le BAC Technologique, pour les pratiques innovantes, et le BTS, pour valoriser les produits agricoles.


Les principes du Wicking Bed ou bacopotager

Jérémie Jonové, de la filière BTS DARC, est très appliqué dans la réalisation d’un Wiking Bed. Il explique les principes de cette méthode de culture, adaptée surtout pour ceux qui vivent en appartement ou qui n’ont pas d’espaces cultivables.

« Pour réaliser le Wicking Bed, il nous faut un cadre, dans lequel on installe un plastique étanche à l’intérieur pour que l’eau ne s’écoule pas. Ensuite, on dispose des graviers ou des morceaux de galets, pour que cela garde l’eau à chaud », explique-t-il.

Ensuite, on place un géotextile ou un bout de tissu sur les graviers pour empêcher la terre et les graviers de se mélanger. En dernier lieu, on dispose la terre mélangée avec du fumier. « Le principe du Wicking Bed est de ne pas utiliser d’intrants. Ce type de culture est adapté pour les personnes en appartement. On peut y cultiver des salades, des aromates, des oignons verts, mais pas d’arbustes », poursuit-il.

Un tuyau est placé en vertical dans le Wicking Bed. « On verse l’eau dedans et, avec le soleil et la vapeur, ça va monter par capillarité pour nourrir les plantes. Cela permet aussi de ne pas irriguer tous les jours. L’eau dans le bac peut durer jusqu’à un mois. Donc, il y a moins d’entretien. »

Jérémie Donové conclut que c’est un plaisir pour ses amis et lui d’être là, pour partager leurs connaissances avec d’autres jeunes. « L’agriculture est une filière qui a de l’avenir. D’après ce que j’ai compris, il n’y a pas beaucoup de jeunes qui étudient l’agriculture à Maurice. Notre but, justement, est de les ramener vers la terre. Les élèves de La Confiance sont très motivés. C’est encourageant pour nous. »

Source: Initiative de Forma’Terra : les étudiants de La Confiance initiés à l’agroécologie | Le Mauricien



Source : L'express du 11.05.2022

Friday, April 29, 2022

Agroécologie - Coopération entre Maurice et La Réunion

 Formation en agroécologie - Coopération entre Maurice et La Réunion

Des formateurs de l'école d'agroécologie FORMATERRA (de La Réunion) étaient à Maurice avec 12 élèves pour coopérer avec les élèves du collège La Confiance. 

En parallèle 3 sessions de formations ont permis de former 60 agriculteurs aux pratiques d'agroécologies.

Et pour terminer, 45 personnes ont pu découvrir l'agroécologie lors d'une séance "jardins et potagers agroécologique" organisée à l'IFM de Maurice.

Une belle coopération des îles soeurs pour la résilience de leurs territoires.



Wednesday, December 18, 2019

Une excellente nouvelle ! 50 ans d'effort pour l'Echo Parakeet

Espèces en voie de disparition - Echo Parakeet : chouette à savoir ! 


La population totale des grosses cateaux vertes estimée à plus de 800 oiseaux.
Aujourd’hui marque un jalon important dans les 50 ans d’efforts de conservation pour sauver la grosse cateau verte, dernier perroquet endémique des Mascareignes. L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a annoncé le mardi 10 décembre 2019, le déclassement de cette espèce mauricienne sur sa liste rouge des espèces menacées. La grosse cateau verte se voit passer ainsi de la catégorie « En danger » à « Vulnérable »
Le Dr Vikash Tattayah, directeur de conservation au Mauritius Wildlife Foundation, indique que l’Echo Parakeet est connue sous le nom de Psittacula Eques par les scientifiques. Il explique que la grosse cateau verte a subi un déclin notable de sa population en réponse directe à la perte des forêts endémiques mauriciennes; la végétation indigène a périclité, passant d’une couverture complète de l’île à, aujourd’hui, moins de 1,5 % de forêts de bonne qualité. « De plus, la grosse cateau verte a également souffert de la présence de nombreuses espèces prédatrices introduites, comme les singes, les rats et les chats ou bien concurrentes telles que les martins et les perruches d’Inde », soutient le Dr Vikash Tattayah. À la fin des années 70, la grosse câteau verte était ainsi devenue l’un des perroquets les plus rares au monde avec moins de 20 oiseaux à l’état sauvage, regroupés aux Gorges de la Rivière-Noire.
 La Mauritius Wildlife Foundation a donc mis en place un programme d’élevage en captivité dans le village de Rivière-Noire en 1975, dit-il. Toutefois, les techniques d’élevage de la grosse câteau verte et les problématiques liées à la gestion en captivité ne seront pleinement maîtrisées qu’au début des années 90, ajoute le Directeur de Conservation.  
Dès lors, le nombre d’oisillons produits par les oiseaux en captivité a considérablement augmenté et la gestion des oiseaux survivants à l’état sauvage s’est aussi sensiblement améliorée, précise le Dr Vikash Tattayah. Il indique aussi qu’en 1997, suffisamment d’oiseaux ont été ainsi élevés en captivité pour pour pouvoir essayer de les relâcher avec trois oiseaux dans la forêt de Macchabée. « Les oiseaux relâchés ayant été formés pour se ravitailler en nourriture complémentaire grâce à des mangeoires spécialement conçues, enseignaient par la suite assez rapidement à leur tour aux oiseaux sauvages. Les oiseaux élevés en captivité étaient aussi habitués aux nichoirs, notamment des nids artificiels en bois. Ils les reconnaissaient lorsqu’ils étaient placés dans la nature », soutient le directeur de conservation. Pourtant, dit-il, les tentatives précédentes d’inciter les grosses cateaux vertes sauvages à utiliser les nichoirs avaient été vaines jusque-là.
cateau
La grosse cateau verte est un modèle d’effort de conservation. 

Les actions de conservation 

« Pendant une grande partie des années 90 et au début du 21e siècle, la grosse cateau verte a été l’une des espèces d’oiseaux la plus étroitement gérée au monde », soutient le Dr Vikash Tattayah. Enumérant les différentes actions de conservation, il cite les relâchers d’oiseaux, l’amélioration des nids, l’installation de nichoirs artificiels, l’alimentation complémentaire, l’élevage en captivité, le maniement et le sauvetage d’œufs et d’oisillons, le contrôle d’espèces prédatrices et concurrentes, entre autres. Des relâchers ont également eu lieu sur d’autres sites tels que Combo en l’an 2000, Bel Ombre en 2003, la Vallée de Ferney en 2015 et Ebony Forest en 2018.

Victimes de la maladie du bec et des plumes 

En 2004 et 2005, un virus introduit extrêmement virulent, provoquant la maladie du bec et des plumes, le PBFD (Psittacine Beak and Feather Disease), a frappé la population grosse câteau verte. La manipulation fut alors aussitôt réduite afin d’éviter la propagation de la maladie. Fort heureusement, malgré une forte mortalité d’oisillons et de juvéniles, la maladie n’a pas endigué la croissance de la population de l’espèce, soutient le Dr Vikash Tattayah. En 2007, la grosse cateau verte fut donc déclassée de la catégorie « En danger critique » à « En danger ». 
Toutefois, les zones comportant des forêts endémiques de qualité comme Brise Fer, Macchabée, Mare Longue et Bel Ombre, sont grandement utilisées par la grosse cateau verte pour ses besoins d’alimentation et de nidification, souligne le Dr Vikash Tattayah. 

Plus de 800 oiseaux actuellement à Maurice

La population totale des grosses cateaux vertes est actuellement estimée à plus de 800 oiseaux, un net progrès comparé au faible nombre enregistré dans les années 70, 80 et 90. 
Le Dr Vikash Tattayah indique que les relâchers dans les montagnes de Bambous (Vallée de Ferney) et Chamarel (Ebony Forest) s’annoncent prometteurs, avec des reproductions confirmées à la Vallée de l’Est (Montagnes de Bambous). « Les plus récentes sous-populations permettront d’atteindre mille oiseaux dans les années à venir », affirme-t-il. Il précise toutefois que la restauration de l’habitat doit continuer à s’étendre, que l’importation d’espèces envahissantes de perruches et de plantes doit être suspendue, et que la gestion rigoureuse de l’espèce doit être poursuivie. Et bien que le dernier déclassement soit un encouragement pour tous ceux impliqués, le travail doit continuer, annonce-t-il. Il ajoute que la grosse cateau verte est un modèle d’effort de conservation pour les autres perroquets menacés à travers le monde.  

Des centaines de biologistes de terrain à l’œuvre 

Son succès n’aurait pu être possible sans le dévouement et le travail assidu de centaines de biologistes de terrain au fil des années, précise le Dr Vikash Tattayah. En effet, plusieurs organisations ont également apporté un soutien considérable, ces dernières décennies, à cette démarche de la Mauritius Wildlife Foundation. Notamment le National Parks and Conservation Service et le Forestry Service de Maurice, mais encore des organismes de soutien internationaux tels que le Chester Zoo du Royaume-Uni, la Durrell Wildlife Conservation Trust de Jersey, la World Parrot Trust du Royaume-Uni et Loro Parque (Ténérife), ainsi que les universités de Kent, East Anglia, Reading, Zoological Society of London, les agences internationales et régionales de financement programmatique telles l’UNDP GEF Small Grants Programme et le Critical Ecosystems Partnership Fund, ou encore les partenaires privés locaux dont Ferney Co. Ltd, Ebony Forest, Mauritius Commercial Bank, IFS Foundation, et Terra Foundation, entre autres. 
cateau

Friday, December 13, 2019

Kit Photovoltaïque -

Kits photovoltaïques solaires : 10 000 familles bénéficieront de ce projet d’ici 2024


Le projet cible les foyers à faible revenu.
Le gouvernement a procédé, jeudi, à Souillac, à l’installation du 1 000e kit photovoltaïque pour les familles au bas de l’échelle. Un projet qui s’inscrit dans le cadre du Home Solar Project du Central Electricity Board (CEB), qui encourage ces familles à faible revenus à produire leur propre électricité. Cela leur permettra aussi de bénéficier de 50 kWh d’électricité par mois sur une période vingt ans. 
Cela s’inscrit dans le combat du GM pour réduire la pauvreté, tout en contribuant à l'objectif national de 35 % d'électricité renouvelable dans le mix énergétique d'ici 2025. D’ici 2024, 10 000 auront bénéficié de ce projet.
Selon Ivan Collendavelloo, Premier ministre adjoint, ministre de l’Énergie et des Services publics, « ce sont des familles à faibles revenus qui sont ciblées, afin qu'elles produisent elles-mêmes leur électricité. C'est une véritable démocratisation. Aujourd'hui, nous avons 1 000 familles bénéficiaires et, à la fin de notre mandat, ce sont 10 000 familles qui en bénéficieront », a-t-il souligné. 
Il a indiqué que ces familles auront un équipement garanti sur vingt ans. « Ce projet a pu être réalisé après le redressement de la situation financière du CEB. C’est aussi pourquoi je me suis opposé à la réduction du tarif de l'électricité across the board », a-t-il souligné. 
Il a aussi affirmé que l’avenir, c’est le soleil et des panneaux solaires ont été installés un peu partout à Maurice. Il y a 91 à Rodrigues. « La production en électricité est en train d’augmenter dans les fermes solaires et on espère que d'ici 2050, on pourra réduire l'importation du charbon », a précisé Ivan Collendavelloo. 
Le projet a été lancé en mars 2018. Il comprend l’installation de kits photovoltaïques sur les toits de 10 000 foyers de familles vulnérables. Il s’échelonnera sur cinq ans et sa mise en œuvre se fera en plusieurs phases. Les kits seront installés un peu partout à travers le pays. Le Home Solar Project du CEB bénéficie du soutien du Fonds de développement d’Abu Dhabi et de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables. Une somme de Rs 350 millions (USD 10 millions) a été alloué au CEB en janvier 2019, sous la forme de prêt, pour la réalisation de ce projet.

Wednesday, November 27, 2019

Upcycling

Le surcyclage en fête au Green Village


Green Village
Wastyfull Challenge ou comment rendre « beautiful » et donner une deuxième vie aux déchets. Cette campagne, mise en place par l’association Kipoufer avec, à sa tête, sa fondatrice Laura Constantin, donnera vie à l’événement « Le surcyclage en fête » ce samedi 30 novembre au Green Village au Morne de 9 à 16 heures. 
Surcycler les déchets et les convertir en objets décoratifs et utiles. C’est ce que propose l’association Kipoufer à travers « Le surcyclage en fête ».
Au programme : ateliers et séminaires, expo-vente, produits 100% locaux et fait-main, atelier musical et live show jusqu’à 16 heures.

Exposition d’une trentaine de projets

La première édition de Wastyfull Challenge a eu lieu l’an dernier lors d’un événement privé à Maison Eureka. « À la suite du succès de cet événement, nous avons voulu toucher le grand public », confie Laura Constantin. Un appel à projets a ainsi été lancé pour le Wastyfull Challenge 2. Ce 30 novembre, une trentaine de projets ont été retenus pour être exposés au Green Village. On y retrouve divers objets, meubles et sapins en palette ou en bois flotté, des canapés à partir de pneus, etc. Les enfants âgés entre neuf et 17 ans exposeront aussi leurs objets réalisés lors des ateliers de vacances en juillet dernier.
Lors de cette journée, Kipoufer souhaite sensibiliser le public sur tout ce qui touche de près ou de loin à la cause de la surconsommation. Pour l’occasion, des artisans locaux et des ONG se sont ralliés à la cause. L’association Kipoufer, basée à Pointe-aux-Sables, a pour projet de lancer son espace de rencontres sous le nom de La Ressourcerie. 
« Les Mauriciens seront invités à venir y déposer leurs objets et meubles usagés qui pourront être surcyclés. »

Sunday, November 24, 2019

Campagne de recyclage - Albion

Recyclage : le Lions Club d’Albion se mobilise pour une collecte de vieux cahiers, magazines et journaux


Le Lions Club d’Albion se mobilise, depuis ce samedi matin 23 novembre, pour une collecte de vieux cahiers, magazines et journaux sans oublier des cartons. L’idée est de venir en aide aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) engagées dans le recyclage.
1,4 tonne de papiers a été déjà collectée dans les paniers du Lions Club d’Albion à la mi-journée.  «Cette initiative vise à aider les entreprises qui engagées dans le recyclage et qui emploient une dizaine de personnes. Certains livres seront distribués dans les librairies de certaines écoles de la région alors que d’autres matériaux seront recyclés pour être utilisés pour un défilé de mode», a expliqué Fabianni Balisson, membre du Lions Club d'Albion sur les ondes de Radio Plus.