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Sunday, November 27, 2022

FoodWise - le combat efficace contre le gaspillage alimentaire

 

Un nouvel article sur un autre acteur important de l'économie circulaire à Maurice : Foodwise qui a vu le jour il y a 4 ans a pu redistribuer environ 4 millions de repas, soit environ 3000 repas par jour. Foodwise travaille avec plus de 300 entreprises et 150 ONG. Encore un bel exemple de l'engagement citoyen.ne.s à Maurice. Bravo à eux.





Monday, May 23, 2022

Journée de la biodiversité - engagement de la MCB

 

Protection de la biodiversité : La MCB récolte Rs 9 M sur les transactions des cartes de débit en trois ans 

Rs 9 millions. C’est la somme qui a été récoltée en trois ans pour le financement de projets visant à protéger et valoriser la biodiversité, principalement dans la région du Sud-Est. Cela grâce à travers le programme Your Card For Change, lancée par la Mauritius Commercial Bank (MCB), en mai 2019.

À travers le programme Your Card For Change, chaque transaction réalisée par un détenteur d’une carte de débit MCB, la banque s’engage à verser 10 sous en faveur de la biodiversité, en l’occurrence pour le financement de projets de deux ONG partenaires ; la Mauritian Wildlife Foundation (MWF) et Ebony Forest. La Banque contribue à la conservation de quatre espèces endémiques : la grosse cateau verte, le pigeon des mares, le gecko de Günther et le boa de l’île Ronde ainsi qu’à la préservation des îlots autour de Maurice.  

Dans un communiqué émis lundi 23 mai, Alain Law, Min Chief Executive de la MCB Ltd, affirme que l’un des piliers de notre programme de Corporate Sustainability Success Beyond Numbers concerne la protection de l’environnement.  « L’initiative Your Card for Change s’insère parfaitement dans cette logique visant à soutenir la préservation de notre riche biodiversité locale. À la MCB, nous continuerons de soutenir les initiatives visant à protéger nos écosystèmes naturels et notre biodiversité », dit-il.

Friday, April 29, 2022

Agroécologie - Coopération entre Maurice et La Réunion

 Formation en agroécologie - Coopération entre Maurice et La Réunion

Des formateurs de l'école d'agroécologie FORMATERRA (de La Réunion) étaient à Maurice avec 12 élèves pour coopérer avec les élèves du collège La Confiance. 

En parallèle 3 sessions de formations ont permis de former 60 agriculteurs aux pratiques d'agroécologies.

Et pour terminer, 45 personnes ont pu découvrir l'agroécologie lors d'une séance "jardins et potagers agroécologique" organisée à l'IFM de Maurice.

Une belle coopération des îles soeurs pour la résilience de leurs territoires.



Monday, May 27, 2019

Ascensia : INI'Vert - initiative durable du groupe pour l'environnement

Projet INI’Vert du groupe Ascencia : prise de conscience et empreinte écologique à l’agenda


L’INI’VERT de l’Ascencia veut sensibiliser le citoyen à réduire les déchets.
Donner à ses activités un cachet vert, c’est l’initiative du groupe Ascencia en partenariat avec la Rogers Foundation en lançant le projet INI’Vert. Une campagne dont le but est de sensibiliser les Mauriciens et atteindre les Green operational objectives. Le coup d’envoi de la campagne qui s’étendra sur deux mois sera donné le 1er juin.
Que chaque citoyen contribue à réduire les déchets, à la réutilisation quand c’est possible et au recyclage et qu’il y ait une prise de conscience de son empreinte écologique sur son île, tel est l’objectif de la campagne INI’Vert by Ascencia. « Cette campagne a été mise en place car nous sommes conscients que les activités liées à la conduite de nos affaires contribuent à l’épuisement des actifs naturels et à la production de grandes quantités de déchets », explique Sophie Audibert, Portfolio Marketing Officer.
À travers INI’Vert, Ascencia souhaite sensibiliser les individus sur leur empreinte carbone à Maurice et créer une plateforme pour les organisations qui travaillent à promouvoir les initiatives vertes. Ainsi, durant les mois de juin et juillet, plusieurs événements « verts » ont été mis sur pied notamment un Green Market avec des expositions vertes et bio à Bagatelle, Phoenix Mall, So’flo et un plant market à Kendra. Des ateliers DIY sur le recyclage et la réduction des déchets sont aussi au programme.
La campagne débutera avec un nettoyage communautaire dans les zones autour des centres commerciaux. Les déchets seront collectés et triés puis recyclés et nettoyés afin d’être réutilisés pour créer la mascotte INI’vert «Asce» qui sera une tortue géante. La mascotte fera ensuite une tournée de présentation dans tous les centres commerciaux et sensibilisera les gens au recyclage et à la gestion des déchets.
Le lancement de la campagne se fera le 1er juin et sera suivi du projet «Trash is Treasure » le 7 juin à Bagatelle, Kendra et Les Allées, à Riche Terre Mall le 14 juin, à Phoenix Mall et So’Flo le 20 juin. Le public est invité à se joindre à la cause pour collecter les déchets.

Thursday, May 23, 2019

Île Ronde : sanctuaire pour la biodiversité



L'île Ronde est un espace de 219 hectares, situé à 22 km au nord de Maurice. Elle est réputée dans le monde entier pour la diversité de ses espèces menacées. Il n'y a pas eu de développement sur l'île dans le passé mais des herbivores non-indigènes tels que des chèvres et des lapins ont été introduits et ont presque détruit la forêt. La conservation et la restauration écologiques de l'île Ronde se font à travers une collaboration entre la Mauritian Wildlife Foundation, le ministère de l'Agro-industrie et de la sécurité alimentaire et Durrell Wildlife Conservation Trust.
Phil Lambdon, écologiste de la restauration des plantes de Durrell Wildlife Conservation Trust, souligne que «l'île Ronde est l'un des habitats les plus riches en faune endémique de Maurice». Les reptiles tels que le boa de l'île Ronde (Casarea dussumieri) et le scinque de Telfair (Leiolopisma telfairii) sont les habitants les plus connus. Les plantes, comme le palmiste bouteille (Hyophorbe lagenicaulis) et les oiseaux marins tels que le paille-en-queue, le fouquet et le pétrel dépendent également de cette île volcanique.

Ci-dessus, deux photos prises au même endroit mais à des années différentes, à gauche en 2004 et à droite en 2018. À côté, on se rend compte de l'attention qu'il faut accorder à la replantation sur l'île Ronde.
L'écologiste raconte que dans les années 70, les perspectives étaient sombres pour ces espèces. Les chèvres et les lapins, introduits au début des années 1800, avaient presque rasé l'île jusqu'à en faire un terrain vague, avec très peu de végétation restante. L'érosion avait enlevé une grande partie du sol et les reptiles étaient privés de nourriture et d'habitat. Le boa enfouis- seur de l'île Ronde (Bolyeria multoca- rinata), un serpent unique au monde qui menait une existence partiellement souterraine, a été perdu à tout jamais, tandis que d'autres étaient sur le point de disparaître.
«La situation tragique de l'île Ronde a suscité beaucoup d'inquiétude au niveau international et, grâce aux efforts concertés de nombreux biologistes en conservation, la situation s'est lentement transformée en une histoire à succès», déclare-t-il.
Des plans de sauvetage ont été élaborés par un consortium composé de la Mauritian Wildlife Foundation, du National Parks and Conservation Service, Forestry Service, du Department of Conservation de Nouvelle-Zélande et du Durrell Wildlife Conservation Trust du Royaume-Uni.
Il annonce que les chèvres et les lapins ont été éradiqués. Ensuite, le pro- cessus laborieux de végétalisation a commencé. Quelques espèces, telles que le latanier bleu (Latania loddigesii), avaient encore suffisamment de graines dormantes dans le sol pour pouvoir re- venir naturellement, mais la plus grande partie de la végétation devait être cultivée dans une petite pépinière improvisée et replantée dans la nature. Il mentionne que plus de 30 000 arbres et arbustes ont été plantés au cours des deux dernières décennies sur l'île.
Espèces difficiles à cultiver
Phil Lambdon explique qu'«autrefois, les expéditions duraient environ une se- maine sous des tentes et ne permettaient pas un bon suivi des plantes mises en terre. En 2002, une station a été construite pour loger le personnel afin qu'il puisse s'occuper des plants quotidiennement».
Un arbre peut prendre jusqu'à deux ans pour se développer pleinement à partir d'une graine, puis doit être transporté avec soin vers des sites appropriés. Une fois plantés, ils sont désherbés et arrosés chaque semaine pendant un an ou plus. L'un des plus gros problèmes, selon lui, était les conditions sèches et inhospitalières. Beaucoup sont morts inévitablement, mais ceux qui ont survécu sont aujourd'hui des arbres matures en bonne santé. «L'île est redevenue verte et n'est plus aussi désertique qu'avant. Les espèces mena- cées prospèrent», annonce-t-il.
Cependant, tous les problèmes n'ont pas été résolus. Phil Lambdon déclare que certaines des espèces les plus importantes sont difficiles à culti- ver. Avec tant de plantes, ce n'était pas évident de répertorier la situation. En 2018, la Fondation Mohammed Bin Zayed a financé un projet pour dresser un bilan scientifique permettant de restaurer plus efficacement, en particulier, le Bois d'ébène blanc (Diospyros egrettarum).
Grâce à ce nouveau bilan, nous avons maintenant une idée des pro- grès. Le latanier bleu a été multiplié par dix depuis 1980. Il y a 186 palmistes bouteille de plus d'un mètre de haut, alors qu'il n'en restait que six. Outre les palmiers, l'île compte aujourd'hui 10 434 autres arbres et arbustes endémiques et indigènes de 40 espèces différentes telles que Bois benzoin (Terminalia bentzoë), Bois clou (Eugenia lu- cida) et le Fangame (Stillingia lineata).
Chaque année, durant la saison de pluie, plus d'un millier de plantes endémiques et indigènes sont mises en terre. Sur la liste pour la présente année, on compte 22 espèces de plus de 1000 plantes, y compris plus de 250 nouvelles plantules de bois d'ébène blanc, qui seront plantées d'ici fin mai.
Au dire de Martine Goder de la Mauritian Wildlife Foundation, ces es- pèces sont importantes pour le bon équilibre de notre écosystème insulaire. Les animaux dépendent de ces plantes pour leur nourriture et leur abri. «Aujourd'hui, Maurice compte moins de 2 % de forêt indigène en raison de la déforestation et la forêt restante est menacée par des espèces végétales envahissantes.»


Bannissement des « take away »




D'après une source auprès de l'ARR, le gouvernement régional veut changer les règlements avant le 5 juin pour marquer la journée internationale de l'Environnement. Toutefois, il y a encore deux étapes importantes avant cette interdiction. L'ARR attend le feu vert du parquet pour les montants des amendes qui seront imposées aux contrevenants. Par la suite, le conseil régional devra donner son consentement pour que le commissaire de l'Environnement, Richard Payendee, présente les nouveaux règlements à l'Assemblée régionale.
Sollicité pour une déclaration, Richard Payendee confirme que le projet est pratiquement prêt, mais il préfère qu'il soit présenté à ses collègues commissaires du conseil régional avant d'en dire plus. Aussitôt que ces règlements entreront en vigueur, les boîtes en polyéthylène seront remplacées par d'autres boîtes non nuisibles à l'environnement.

En avance sur Maurice

Rodrigues est en avance sur la protection de l'environnement comparée à l'île Maurice. L'île a banni complément l'utilisation des sacs en plastique. Une personne en possession d'un sac en cette matière risque une amende de Rs 500 alors que pour la distribution, elle est de Rs 2000 minimum. La sanction pour l'importation ou la fabrication de sacs est de Rs 5 000 minimum alors qu'un contrevenant condamné pour la troisième fois risque une peine d'emprisonnement jusqu'à trois mois.
L'ARR a aussi réglementé la pêche à l'ourite depuis 2012. Maurice en a fait de même pendant quelques années, mais le ministère de la Pêche n'a pas encore décidé si ce sera le cas cette année. Elections obligent…

Tuesday, April 23, 2019

Emballage eco




La réutilisation de feuilles de bananiers pour le packaging est écologique ; compostables à 100 % et biodégradables. «Plutôt que de jeter la matière première que constituent les feuilles, nous l'utilisons pour un packaging écologique», souligne Pierre Philippe Lenferna.
La compagnie Médine Ltd, productrice de bananes, a opté pour cette solution car au dire du Marketing Manager du pôle Agriculture, il faut savoir qu'un bananier est systématiquement coupé après que son régime a été récolté. Les feuilles, ainsi que les bananes, proviennent exclusivement des champs de la compagnie Médine Ltd. «Nous avons une matière première déjà existante que nous avons décidé de réutiliser pour nos besoins de packaging, plutôt que de nous en débarrasser», soutient-il.
Pierre Philippe Lenferna explique les différentes étapes. «Nous commençons par couper les feuilles des bananiers, qui ont déjà rapporté un régime et sélectionnons les plus belles feuilles, bien vertes. Celles-ci sont ensuite transportées jusqu'à notre centre de conditionnement où elles sont découpées dans des dimensions spécifiques. Les bananes sont alors emballées par cinq ou par dix dans les feuilles pliées, pour en faire un produit fini pesant entre 500 g et 1 kg. Nous nous servons ensuite d'une cordelette naturelle pour entourer et consolider le tout.»

Un essai

Il s'agit, pour l'instant, d'un essai, au dire du Marketing Manager et seulement deux supermarchés, Sik Yuen et Intermart Ebène, sont approvisionnés en bananes ainsi empaquetées. Ces deux supermarchés combinés en vendent environ 750 kg par mois, ce qui implique 1 000 sacs de plastique utilisés en moins. 
«Sik Yuen et Intermart Ébène ont accepté de travailler avec nous sur ce projet pilote. Nous espérons que cette initiative pourra se poursuivre sur le long terme et entraînera une réelle tendance à terme dans le pays», énonce Pierre Philippe Lenferna. Étant encore à l'étape de test, les réactions du marché doivent encore être analysées, ainsi que les produits avant de se lancer de manière plus soutenue dans ce projet, selon notre interlocuteur. Ledit projet a été lancé la semaine dernière et s'étalera sur une durée de trois à quatre semaines dans les supermarchés susmentionnés. 
Sur les réseaux sociaux, dans la presse et en supermarché, Pierre Philippe Lenferna dit que l'on a constaté que les commentaires des consommateurs sont très positifs. Cela démontre qu'ils tiennent à ce que des solutions soient trouvées pour remplacer le plastique. Par ailleurs, cette initiative fait que le coût est malheureusement plus cher car les bananes prennent beaucoup plus de temps à être emballées que lorsqu'elles sont mises dans un sac en plastique, qui est scellé à l'aide d'une machine.

Barquettes compostables

Étant continuellement à l'écoute des attentes des clients, ils ont noté une demande grandissante pour une alternative au plastique venant de la part des consommateurs. Pierre Philippe Lenferna explique que le pôle Agriculture du Groupe Médine réfléchit et travaille ainsi sur différentes initiatives depuis un certain temps. «Nous saluons, d'ailleurs, l'ouverture écologique des deux supermarchés.»
Le projet n'implique que les bananes pour le moment. Si cette phase pilote est concluante, sa faisabilité serarevue pour étendre ce type de packaging à l'ensemble des supermarchés et aussi potentiellement l'étendre à d'autres produits de la gamme Jardins de Médine. Un autre projet est de remplacer les barquettes en plastique par des barquettes compostables pour d'autres produits tels que les poivrons, tomates cerises et pommes d'amour très prochainement. «La démarche des Jardins de Medine est écologique et notre ambition à travers ce projet est claire ; à savoir, réduire l'utilisation du plastique pour l'emballage de nos fruits et légumes !», a-t-il spécifié.


Sik Yuen utilise les feuilles de bananier


Le nouvel emballage est soit très demandé par les uns, soit en fait reculer d'autres, étant donné que le prix du produit est considéré exorbitant.
Ce supermarché, c'est Sik Yuen, à Curepipe. Dans ses rayons de produits frais, désormais, les bananes sont emballées dans des feuilles de bananier (produit local fourni par la compagnie Medine Ltd (voir texte ci-dessus). Une manière originale de combattre le gaspillage du plastique responsable de dégâts à l'échelle planétaire.
C'est quoi l'histoire derrière cet emballage de feuille de bananier ? Thierry Yeung Sik Yuen, le Chief Executive Officer (CEO), qui prône la fidélité clientèle, est très concerné par l'environnement. D'où la découverte de ce nouvel emballage écologique.
Parmi les légumes et fruits se trouvant sur les rayons des produits frais du supermarché Sik Yuen, qui fêtera ses 81 ans bientôt, la star actuelle c'est la banane. Puisqu'elle attire unanimement l'attention de par son emballage.
Autour des feuilles est attachée une ficelle naturelle de jute biodégradable. Des alternatives naturelles, écologiques et peu coûteuses, qui permettent de protéger les produits sans l'exploitation bête des ressources naturelles de la planète et sans causer des tonnes de déchets polluants et non biodégradables.

La Thaïlande montre l'exemple

Thierry Yeung Sik Yuen a, pour la première fois, vu cette pratique dans un supermarché à Chiang Mai, le Rimping Supermarket, lors d'un séjour en Thaïlande. «Sur les rayons de cette grande surface, les salades, poivrons et autres ne sont plus emballés dans du plastique, mais dans des feuilles de bananier.» De retour à Maurice, c'est la compagnie Médine Ltd, qui a proposé l'idée. Ainsi, Sik Yuen est parmi les premiers supermarchés choisis pour ce projet. Les bananes, devenues presque des vedettes, sont disponibles dans le supermarché depuis plus d'une semaine.
Quel a été le constat des employés sur ce nouveau geste écologique ? «Le retour est positif de la part de plusieurs consommateurs. Beaucoup adorent le nouveau look des bananes. Pour moi, c'est naturel et je trouve que c'est bon pour l'environnement», confie le chef des rayons de produits frais, Vicky Gooroochurn. 
Pour Nazleen Hossen Saib, un superviseur, «le produit en devient un in high demand». En poursuivant son parcours jusqu'à son poste de travail, la caissière Bendoo Ashinabye nous parle de «service plus bio».
Les consommateurs, eux, ont un avis mitigé. Si certains aiment bien le nouvel emballage, d'autres trouvent exorbitant le prix de la banane. À l'instar de cette cliente, qui «achète une banane à Rs 5 l'unité et ici cinq bananes me coûtent plus de Rs 40. Si c'est pour payer l'emballage, je laisse tomber».
Mais beaucoup d'autres consommateurs ne connaissent pas encore cet emballage écologique, qui est tout aussi pratique, sain et économique. Cette alternative au plastique a en plus l'avantage d'être écologique. Une initiative originale et exemplaire.

Wednesday, March 13, 2019

Article alarmant de la MWF - Parce qu'il faut parfois voir ce qui ne va pas pour avancer !

Dr Vikash Tatayah : «Il faut 100 ans au moins pour réhabiliter l’environnement»


Dr Vikash TatayahDr Vikash Tatayah
Le Dr Vikash Tatayah, directeur de conservation et assistant-trésorier de la Mauritian Wildlife Foundation, est d’avis que l’environnement à Maurice est dans une condition si dégradée qu’il est presque arrivé au point de non-retour.
« Le Rodriguais a une meilleure conscience écologique que le Mauricien. »
Quel constat faites-vous de la conservation à Maurice ?
La situation est catastrophique. Il ne reste que 1 % de forêt de bonne qualité. Ce qui reste (4 %) s’est fortement dégradé. Les côtes et les lagons sont en péril, puisqu’on construit dans les milieux humides. Les gens jettent leurs ordures partout. Les arbres enlevés ne sont pas remplacés. La situation est si grave qu’il faudrait cent ans pour y apporter un semblant d’ordre.
Les « wetlands » sont un atout touristique. Que pensez-vous du projet hôtelier aux Salines ?
Il faut savoir que presque toute la côte de Maurice est composée de zones humides. Ces zones incluent les rivières et les marais. Depuis l’indépendance, les gouvernants ont privilégié des hôtels ou des bungalows pieds dans l’eau tout le long de la côte. Certains propriétaires n’ont pas respecté les distances permises avec les berges des rivières. Donc, il n’y a pas que le projet aux Salines qui est concerné. Les wetlands permettent l’épuration des eaux, le contrôle des crues, le maintien des écosystèmes et la régulation de la quantité d’eau fournie par les écosystèmes. Mais c’est le cadet des soucis des décideurs politiques et des propriétaires de terrains.
New Mauritius Hotels  Ltd dit vouloir créer un « wetland » encore meilleur sur ces terrains...
C’est une aberration. Je ne suis pas contre le développement aux Salines de Rivière-Noire. Cela appuiera la croissance et créera des emplois. En revanche, je crois qu’on peut développer tout en conservant les espaces vitaux. C’est un atout touristique. Construire sur une zone humide pour créer une autre zone humide ? Je ne comprends pas pourquoi les promoteurs veulent toujours construire pieds dans l’eau pour les touristes. Je suggère à New Mauritius Hotels Ltd de construire à l’arrière et de conserver les wetlands qui sont devant.
En plantant des arbres et des plantes endémiques qui attirent les oiseaux, cette entreprise permettrait aux touristes de profiter de la mer tout en prenant connaissance de la faune et de la flore. Croyez-moi, ce serait un plus pour les touristes, car ils s’y intéressent beaucoup. Il faut aussi que le gouvernement songe aux plantes endémiques, au lieu de dépendre seulement des filaos pour les plages. Certains arbustes atteignent 20 mètres et ils sont ombrageux. Les oiseaux les préfèrent aux filaos.
Êtes-vous satisfait de la restauration d’habitats sur les îlots ?
À l’île-aux-Aigrettes seulement. Un formidable travail a été abattu pour retourner cette île à son état d’origine, que ce soit au niveau de la faune ou de la flore. C’est une grande victoire pour la biodiversité. L’île Plate et l’île Ronde sont des échecs. Surtout l’île Plate qui est dans un état déplorable.
Les chasses sont ravagées aussi…
Terriblement. On coupe sans discrimination. Les bois endémiques sont détruits. Les forêts se transforment en vastes plaines. On y introduit le sanglier qui dévore les racines des plants endémiques. Les cerfs broutent les plants et dégradent le sol. Plus rien ne reste. Au niveau des brisées, il y a un pourcentage à respecter. Mais on fait fi de cela.
Votre programme scolaire « Apprendre avec la nature » ne marche pas fort…
Nous organisons des sorties à l’île-aux-Aigrettes gratuitement pour les élèves du primaire et à un prix forfaitaire pour ceux du secondaire. Mais nous constatons que les chefs d’établissement ne semblent pas intéressés. Ils craignent peut-être qu’un élève soit victime d’un accident. Mais un accident peut se produire à tout moment et partout, pas seulement lors d’une excursion.
Notre action vise à sensibiliser les jeunes au respect de l’environnement. C’est d’eux que viendra le changement, si changement il y a. Plus tôt ils seront sensibilisés, mieux cela vaudra. Mais il faut bien que les chefs des établissements scolaires encouragent les apprenants à y aller.
Je me suis rendu en Israël. J’ai vu des étudiants encadrés par des enseignants vivre dans le désert pendant quelques jours, malgré les serpents, les scorpions, la chaleur, les risques de déshydratation et l’égarement en chemin. Mais cela fait partie du programme scolaire afin que les jeunes comprennent les enjeux environnementaux.
Il paraît que Rodrigues est en avance sur Maurice à ce sujet ?
Absolument. Le Rodriguais a compris que la pollution, la dégradation des sols et la pêche illégale ne peuvent que nuire à lui-même. Il a une meilleure conscience écologique. Là-bas, les autorités pratiquent la fermeture de la pêche à l’ourite deux fois l’an. Le plastique est interdit. La Mauritian Wildlife Foundation a créé une forêt endémique splendide à Grande-Montagne. Les Rodriguais en prennent grand soin. En comparaison, les Mauriciens ne sont pas éduqués. Ils ont reçu une instruction à l’école, c’est tout. Et les gouvernants font preuve de laxisme en matière d’environnement. On tarde à prendre des décisions. Et la bureaucratie est poussive.
La culture et l’environnement sont négligés. Qu’en est-il du patrimoine ?
Je ne critique aucun gouvernement en particulier. Mais c’est clair que la culture et l’environnement sont relégués à je ne sais quelle position par tous les gouvernements qui se succèdent. Ici, tout est une question d’économie et d’argent. La pollution, la laideur et des pans entiers de l’histoire s’effacent. Cela intéresse peu les gouvernants. Allez voir dans quel état se trouve le château Bénarès dans le Sud. Moi je dis que ce qui est historique à Maurice doit être préservé. On voit des ruines dans beaucoup de coins. Chacune cache une belle histoire. Payez des gens pour les recherches et réhabilitez ces ruines. De nombreux touristes sont cultivés. Ils apprécieront.
Vous plaidez aussi pour la cause des chauves-souris qui ont perdu leur habitat...
Effectivement. Je dois préciser que la chauve-souris consomme surtout les fruits et les feuilles des arbres endémiques et moins les mangues et les letchis. Le problème est qu’on a déboisé à outrance. On a détruit tout un espace vital pour ce mammifère. Où voulez-vous qu’il aille ? Il faut donc reboiser les montagnes et les rivières, où c’est encore possible. Les gens ont envahi les flancs des montagnes et construit sur des cours d’eau ou tout près.  
Que faut-il faire pour sauver l’environnement ?
À Maurice, nous avons un gros problème au niveau du suivi et de l’application des lois. Il faut adopter une politique ferme, sans concessions pour sauver l’environnement. Par exemple, des policiers ou des Coast Guards devraient être présents sur les plages. Ils pourraient dire gentiment aux gens : « S’il vous plaît, ramassez vos ordures et mettez-les dans un sac. » Après ils pourraient verbaliser les gens qui enfreignent les lois.
Il faut aussi créer de grandes pépinières. Il faut employer des gens pour enlever les arbres et plantes exotiques afin de les remplacer par des plantes endémiques sur les montagnes et les berges des rivières. Il faut bannir l’importation d’animaux et de plants exotiques. Cela nuit à la flore et à la faune locales. Il faut faire visiter aux étudiants, dès leur plus jeune âge, des sites naturels pour les sensibiliser à l’écologie. La Mauritian Wildlife Foundation fait ce qu’elle peut. Mais elle est une organisation non gouvernementale avec peu de moyens et les nouvelles règles de la National CSR Foundation nous enlèvent une partie de nos revenus.

Wednesday, October 3, 2018

Débat citoyen sur le développement durable


Bonsoir,

Voici un débat qui a le mérite d'exister. Merci aux participants et à Defi plus de l'avoir organisé.
Les sujets évoqués :

  • Energie
  • Déchets
  • Agriculture raisonnée/biologique
  • Environnement


Cliquez sur l'image pour accéder à la vidéo.


Une belle représentation à la fois du secteur privé et de la société civile. Il manquerait sans doute un ou deux institutionnels (public) pour animer le débat.

Nous avons pu constater que le secteur privé avec Business Mauritius (représenté ici par Philippe ESPITALIER-NOEL) porte une part de la transition écologique de notre îles à la fois à travers un programme de valorisation des déchets (plastique, DEEE), mais aussi une réflexion poussée sur l'énergie que ce soit sur l'efficacité énergétique ou le renouvelable.
Il est bon de rappeler que le Programme National d'Efficacité Energétique (PNEE) est porté par Business Mauritius (et financé par l'UE) et permettra à terme au pays d'économiser 40 MW.

Informations sur http://www.pnee.mu/

L'ONG Reef Conservation était bien représentée avec Sameer qui a su rappeler l'importance de la biodiversité marine mais aussi de l'environnement pour notre société.

Maleen et son épouse ont su nous ramener à un niveau plus "holistique" avec une réflexion à avoir sur la position de notre pays et des conséquence des inactions. J'ai aimé lorsque Adi TEELOCK a cité l'opinion de Gaëlle GIRAUD (AFD) sur le PIB (mesure t'il réellement le développement d'un pays...).

Intéressant une fois de plus d'entendre que notre pays n'a toujours pas de feuille de route sur les déchets, et que malgré le soutien de l'AFD, la récente étude sur les déchets ménagers n'a même pas été restitué par le Ministère de l'Environnement.

Malenn OODIAH (ou Adi TEELOCK) a rappelé, à juste titre, qu'une fois de plus nos décideurs n'apprennent pas des erreurs du passé avec notamment le récent appel d'offre pour faire un incinérateur...Qui a dis que ce combat avait déjà eu lieu en 2008-2010 ? (cf historique de ce blog).

Bonne soirée.

Monday, September 17, 2018



Bonjour à tous,

Voici un peu de lecture du mois d'août 2018 grâce à l'express.
Nous pouvons notamment lire un excellent article sur la situation de collecte et gestion des déchets sur l'île avec des véritables questions sur l'avenir et la structuration d'une filière de valorisation des déchets qui se pose.


Et après un article alarmant, voici une  projet qui tourne (à Rodrigues): OSMOSUN. Une centrale de désanalisation de l'eau de mer grâce à l'énergie solaire (photovoltaïque) uniquement. Une première dans la zone et sans doute dans le globe. 
Le père des éoliennes de l'Océan Indien (Vergnet) à réussi le pari de maîtriser la variabilité de la production électrique solaire pour alimenter le système. Un projet mise en place grâce au Programme COI Energie et financé par l'AFD, le FFEM et l'Union Européenne.



Et un dernier article sur l'observation de la biodiversité et notamment des dauphins et des baleines.




Merci à l'Express pour ces articles.

Saturday, August 18, 2018

Zet salte, social experiment




Bonjour à tous,

Voici une excellente initiative de 3 amis travaillant à Port-Louis.
J'aime beaucoup l'approche sociétale/comportement puis la proposition de solution.




Ils s'appuient sur le modèle Precious Plastic pour proposer une solution aux déchets notamment de plastique à usage unique.

Ce modèle a fait ses preuves et permet à tous de devenir acteurs en utilisant ce déchet qui se révèle être une matière première.

La levée de fonds se déroule bien avec environ 40% des fonds levés. J'espère qu'ils arriveront à atteindre le montant attendu.

En attendant, je vous invite à partager cette vidéo, supporter l'initiative et à découvrir https://preciousplastic.com/



Wednesday, July 4, 2018

Bonjour à tous,

Je reprends cette semaine la rédaction. En attendant, voici un article intéressant.

ournée internationale sans plastique : quel constat à Maurice ?





plastiqueD’autres déchets continuent d’enlaidir nos rues.
Depuis janvier 2016,  les sacs en plastique  ont été interdits à Maurice dans le but de diminuer la pollution.  Qu’en est-il deux ans plus tard ? Avons-nous adopté les bonnes habitudes ? Tour d’horizon …
Le règlement interdit l’importation, la fabrication, la vente ou la fourniture de sacs en plastique depuis le 1er janvier 2016. Cela a pour but, de sauvegarder l’environnement, mais aussi de contribuer au développement durable. Dans la majeure partie des cas, les sacs en plastique étaient utilisés une seule fois et étaient aussitôt mis à la poubelle. Outre le fait d’être peu utilisés, ces sacs en plastique  lorsqu’ils sont jetés dans la nature bloquent les caniveaux et les drains, nuisent aux animaux, causent des dégâts à la faune marine et polluent le sol au fur et à mesure qu’ils se décomposent.
Par conséquent, l’abolition des sacs en plastique devrait également ouvrir de nouvelles voies pour que les entrepreneurs locaux s’engagent davantage dans des projets écologiques, plus particulièrement en se lançant dans la production de sacs à base d’autres matériaux tels que la fibre et le tissu.
La réglementation ne concerne que les sacs en plastique c’est-à-dire, les sacs à roulettes et les sacs en polypropylène conçus pour transporter des produits achetés au marché, dans les foires ou avec des marchands ambulants. Toutefois, l’importation, la fabrication, la vente ou la fourniture de sacs en plastique biodégradables et compostables sont autorisées sous des conditions très spécifiques. « Les sacs bio-compostables sont en règle. La différence entre ces sacs en plastiques est qu’ils sont imprimés pour indiquer le pays d’origine, le ‘batch number’ mais aussi qu’ils sont biodégradables », précise l’inspecteur Jean Nobin Brasse de la Police de l’Environnement. « À l’entrée en vigueur de la nouvelle loi, les commerçants étaient dans le flou. De ce fait, les autorités ont mené une campagne de sensibilisation durant cinq mois et au-delà de ces cinq mois, nous avons commencé à établir des contraventions », dit-il.

111 Contraventions à ce jour

L’inspecteur Brasse soutient que des opérations fréquentes sont menées par la police de l’environnement. « En sus de la campagne de sensibilisation,  des contraventions sont émises afin que les commerçants ne répètent pas les mêmes erreurs. Du 5 au 16 juin dernier, des équipes de la Police de l’Environnement étaient constamment sur le terrain. À ce jour, nous avons dressé 111 contraventions  », précise-t-il. Ce dernier a indiqué que l’interpellation d’un fournisseur avait permis de repérer une usine qui fabriquait des sacs en plastique en masse, alors que cela est interdit. « Nous avons terminé notre campagne de sensibilisation au Marché central, de Port-Louis, où les marchands utilisaient des sacs à roulettes en plastique pour la vente de légumes, alors que l’utilisation de tels sacs est autorisée uniquement pour empaqueter les produits surgelés », conclut-il.
Malgré que les sacs en plastique ont été bannis, les bouteilles en plastique et autres déchets continuent d’enlaidir les rues. D’ailleurs après les grosses pluies, on note que les drains et les rivières sortent parfois de leur lit en raison des obstructions causées par divers déchets. Il suffit de jeter un coup d’œil aux abords du Caudan Waterfront pour se rendre compte de ce problème. Ces accumulations de débris occasionnent un spectacle désolant.
La terre, les plages et le lagon sont pollués. Tout récemment, c’est une caverne à Plaine-des-Roches, Rivière-du-Rempart qui a fait les frais de la pollution. Un groupe de jeunes qui participait à une randonnée a découvert un amoncellement de détritus, dénonce Nitin qui n’a pas supporté de voir tous ces dégâts.
Malgré tout, le plastique continue à salir le pays. À qui la faute ? Sinon à l’incivisme de tout un chacun.

Steeve Gungadeen : « Ce qu’il faut considérer, c’est l’indifférence des adultes vis-à-vis de l’environnement »

Steeve GungadeenPour Steeve Gungadeen, Senior Youth officer à Volunteer Mauritius du  ministère de la Jeunesse et des sports, l’exemple vient d’en haut.
« Malheureusement, il existe toujours quelques personnes qui ne se soucient pas de l’environnement. Lors de chaque activité environnementale que le Volunteer Mauritius organise, nous constatons le manque de respect de l’humain vis-à-vis de l’environnement », rapporte-t-il. Rodrigues est un exemple parfait concernant la loi, où l’usage des sacs en plastique est interdit. À Rodrigues, l’amende pour possession d’un sac en plastique varie de Rs 500 à Rs 1000. Et pour la vente, l’importation et la distribution de sacs en plastique, il faut compter Rs 2000 à Rs 10 000 avec une peine d’emprisonnement ne dépassant pas trois ans.
Pourquoi Maurice a tant de difficulté à faire de même ? « À Maurice, nous avons une culture d’indifférence. De nombreuses personnes enfreignent les lois sans être punies. Les lois existent et sont sévères mais personnes n’assurent qu’elles soient respectées », dit-il. D’après le Senior Youth Officer, les mesures à préconiser pour l’élimination complète de l’usage du plastique à Maurice est l’éducation. « Il faut former les petits pour que dans 10 à 15 ans, les lois environnementales soient respectées. Un sujet concernant l’importance de l’environnement devrait être ajouté au cursus scolaire. Ils ne seront pas indifférents aux actes commis par certains adultes insouciants. Aussi, il faut encourager les campagnes de sensibilisation dans toute l’île. Ce qu’il faut considérer, c’est l’indifférence des adultes vis-à-vis de l’environnement. Ce sont eux qui  donneront l’exemple », conclut-il.

Trois questions à…Selven Govinden, président de l’ONG Free Art : «Il faut bannir tout type de plastique pour un meilleur résultat»


Selven Govinden
Selven Govinden

Pourquoi le plastique est-il si dangereux ?
Le plastique est l’ennemi de la nature car elle ne se dégrade pas. C’est un produit dérivé du pétrole. Nous pouvons constater à travers des analyses, qu’il y a de plus en plus de traces de plastique dans nos aliments. Cela est dû à la présence en abondance du plastique dans la nature. Par exemple, dans la nappe phréatique, dans la mer et même dans la terre.
Et quid de l’introduction des sacs biodégradables ?
En ce qui concerne les sacs en plastique biodégradable, il faudrait revoir cette option, car les gens pensent que le plastique étant dégradable peut être jeté. Et par la suite, on se retrouve à nouveau avec un grand nombre de plastique dans la nature.
Mis à part les sacs ‘50 sous’, le plastique est en révolte au supermarché. Dans un caddie, vous pourriez constater le nombre considérable d’emballage. Nous devions impérativement bannir tout type de plastique afin d’avoir un vrai résultat.
Le tri des déchets est une obligation pour notre île. Tous nos détritus sont dirigés dans des dépotoirs comme  Mare-Chicose. Mais les dépotoirs à ciel ouvert causent davantage de dégâts à l’environnement.
Quel seraient les alternatives ?
Il y a plusieurs alternatives. En Europe, on peut voir le retour de la bouteille en verre qui est plus avantageuse. Elle coûte moins chère que celle en plastique. Le prix d’une bouteille d’un litre en plastique est plus élevé que celle en verre. En plus de cela, le verre ne contamine pas la boisson qu’elle contient par des molécules toxiques.
On pourrait, par exemple,favoriser l’utilisation des conteneurs ‘stainless steel’.
Pour terminer, il faudrait penser à l’importation des produits sans emballage en plastique, et pourquoi pas investir nous-mêmes dans la production de fibres naturelles pour des sacs et autre conteneurs.

Opinion

Que faites-vous pour contribuer à l’élimination du plastique à Maurice ?

Véronique Bégué, habitante de Clémencia

Véronique Bégué
Véronique Bégué

« Quand je sors, j’utilise une tente vacoas. Elle est plus avantageuse étant plus solide. De plus, une tente peut contenir plus de produits qu’un sac en plastique. Et chaque matin pour acheter le pain, je prends un sac en toile.  »




Vishesh Kumar DOORGAH, 40 ans, habitant de Moka

Vishesh Kumar DOORGAH
Vishesh Kumar DOORGAH

« Il est vrai que nous avons des ‘Eco-bag’ et des sacs en plastique mais cela ne suffit pas. Les boissons gazeuses sont vendues dans des bouteilles en plastique. Comme la consommation augmente, les experts auraient pu trouver une alternative. Par exemple les bouteilles en papier comme pour les briques de jus. »






Jordan et Chanin Williams, 17 et 18 ans, habitants de Port-Louis

Jordan et Chanin Williams
Jordan et Chanin Williams

J.W : « Ne pas utiliser du plastique est difficile car les produits sont souvent emballés avec du plastique.  Nous pourrons privilégier les sacs en papier mais ce n’est pas pratique, car ils se déchirent vite. »
C.W : « Le plastique dans l’immédiat pourrait être recyclé pour diminuer le nombre de déchets. Et il suffit que les citoyens ne jetent plus leurs ordures où ils le veulent. »




Hassen SAUHABAH, 62 ans, membre du Comité Quartier de Ward 4

Hassen SAUHABAH
Hassen SAUHABAH

« Vous voyez cette rue (NdlR : rue Labourdonnais menant vers Marie Reine de la Paix) ? Avez-vous remarqué qu’il n’y pas la moindre poubelle ? La municipalité doit installer plus de poubelles. Il faut aussi d’autres alternatives à l’utilisation du plastique. Par exemple, en grandes surfaces et en Europe, on trouve du papier imperméable. Les bouchers auraient pu les utiliser.





Aisha Moosaheb, élève de 12 ans, habitante de Port-Louis

Aisha Moosaheb
Aisha Moosaheb

«  J’utilise une gourde pour transporter de quoi boire à l’école ou quand je sors.  Il serait bien que les Mauriciens prennent conscience de l’importance de la nature. »





Vikash Tatayah, Conservation Director chez Mauritius Wildlife Foundation
« Il faut éviter les restaurants qui utilisent des couverts en plastique car non seulement la dégradation du plastique prend beaucoup de temps mais le polystyrène est cancéreux »
Brinda, gérante du restaurant Aventure des Saveurs

Brinda
Brinda

Brinda encourage ses clients à apporter leurs propres récipients. « Ceux qui prennent à emporter, apportent leurs conteneurs afin d’éviter l’usage du plastique ou du polystyrène. Je pense que l’aide du gouvernement sera bénéfique dans cette bataille. Un sac en plastique biodégradable coûte Rs 0.50 tandis que celui en papier est à Rs 10. Il est normal que les gens optent pour les sacs en plastique. »