C'est son amour et sa passion pour la cause environnementale qui a conduit ce jeune inventeur à créer cette application. Comptant trois ans d'engagement à l'African Network for Policy Research, Advocacy and Sustainability (ANPRAS), une ONG locale engagée également sur le plan international, il se dévoue pleinement à apporter sa contribution à ce noble combat.
«Cette initiative a vu le jour lors d'une réunion entre le secrétaire de l'ONG, Raj Chintaram, et moi», nous indique Hansraj Mahiputlall. C'est en vue du World Clean Up Day que cette application a été mise sur pied. Dorénavant, dit-il, c'est plus facile de détecter des décharges illégales à Maurice, comme dans le monde. Les volontaires peuvent s'enregistrer pour les différentes activités organisées par ANPRAS, Let's Do It Mauritius et World Clean Up qui luttent toutes contre les dépôts sauvages.
153 décharges illégales
«L'application est toujours un 'ti baba'», plaisante le jeune homme. Mais elle est simple et se compose de trois onglets. Le premier onglet, «Let's Clean», permet d'avoir toutes les informations relatives à l'organisation et l'enregistrement à «Let's Clean Up Mauritius Challenge 2019», qui se tiendra le 21 septembre prochain, entre autres.
Le deuxième onglet, «Map a trash», conduit vers un lien où l'on peut télécharger une autre application hautement efficace, Trash Out. Elle permet de prendre une photo d'un endroit mal entretenu, d'insérer des détails précis comme la taille, la quantité, le type de déchet et la location exacte. Il a y également un autre onglet dans l'application Trash Out qui donne une indication sur les déchets repérés dans le monde ou encore par pays. Par exemple, à Maurice il y a 153 décharges illégales répertoriées et, pour l'instant, aucune n'a été nettoyée.
Pour Hansraj Mahiputlall, le travail ne s'arrête pas là. L'application étant encore en phase d'essai, elle sera bientôt dotée d'un chat room et d'un système de rang. «Les gens travaillant ensemble pour l'environnement pourront échanger sur une seule plateforme sans se tourner vers les réseaux sociaux. Une personne pourra, grâce au système de rang, choisir quel groupe rejoindre pour telle ou telle activité écolo», fait-il ressortir.
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