Wednesday, March 2, 2011

Revue de Presse

Petite revue de presse :

CT Power accuse l’Environnement d’avoir eu recours à un subterfuge pour bloquer son projet

Vel Moonien
03/02/11 | Commentaires [6]


CT Power accuse l’Environnement d’avoir eu recours à un subterfuge pour bloquer son projet



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Le groupe malaisien estime que la décision du ministère de l’Environnement de ne pas lui accorder un permis EIA constitue une «colourable device». Il lui rappelle que c’est l’Etat qui lui avait alloué le site de Pointe-aux-Caves et réclamé des rapports qui lui a été favorable quant à ce choix.

CT Power passe à l’offensive. Le Conseil des ministres ayant décidé de rejeter, à la mi-janvier, son projet d’une centrale électrique fonctionnant au charbon à Albion, ce groupe malaisien accuse le ministère de l’Environnement d’avoir usé d’un subterfuge pour lui mettre des bâtons dans les roues. Pour des raisons que lui seul connaît...

C’est ce qui transparaît à l’article 7 de l’appel logé le 15 février par le promoteur devant l’Environment Appeal Tribunal (EAT) pour contester la décision basée sur un rapport défavorable de ce ministère. Cette décision, affirme CT Power, constitue en fait une «colourable device» pour l’empêcher d’aller de l’avant avec son projet pour des «reasons best known» au ministère dirigé par Deva Virahsawmy.

Le 14 janvier, le Conseil des ministres avait justifié sa décision de ne pas donner son feu vert à ce projet en s’appuyant sur les réserves d’un comité technique de ce ministère. Mais, selon les experts, la centrale allait opérer beaucoup trop près des zones résidentielles, devant être basée à Pointe-aux-Caves, sur une bande de terre séparant le phare d’Albion de la prison de Petit-Verger, à Pointe-aux-Sables.

Ce comité avait également soulevé l’épineuse question de congestion routière : des poids lourds devant transporter le charbon de Port-Louis au site. Ensuite, il a été question de risques sanitaires liés aux émanations de fumée et de cendres. Surtout qu’Albion est en train de se développer et qu’il abrite l’hôtel cinq étoiles du Club Méd.

Alors que les écologistes et les habitants des régions avoisinantes se réjouissent de la décision gouvernementale, CT Power vient faire une révélation de taille : le site de Pointe-aux-Caves a été choisi par nul autre que l’Hôtel du gouvernement. A travers le ministère du Logement et des Terres.

CT Power s’en prend également au gouvernement car c’est lui-même qui avait conduit un Environmental Impact Assessment (EIA) sur le site, estimant qu’il était adapté pour ce projet. De l’autre, le Central Electricity Board (CEB) allait entrer dans l’actionnariat de la nouvelle centrale électrique, précise l’avoué du groupe malais, Me Pazany Thandarayan.

Toujours à propos du site de Pointe-aux-Caves, un rapport commandité par le ministère de l’Environnement ainsi que le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) auprès de Mott MacDonald avait estimé qu’il était adapté pour ce projet. De même que le Supplementary Environment Impact Assessment (SEIA) que CT Power avait réclamé.

CT Power estime que la décision du gouvernement ne pas lui accorder le permis EIA pour développer le site sur la base d’un «precautionary principle» constitue une faute au regard de la loi. Il estime que le projet n’allait en aucun cas causer des dommages à l’environnement et qu’il y a une étude scientifique qui a été réclamée à cet effet.

Il fait mention de son rapport SEIA et indique que toutes les réserves émises par le ministère de l’Environnement ont été entretenues selon les normes locales et les standards internationaux. CT Power s’insurge ainsi contre le temps pris par le gouvernement pour venir à cette décision, ce qui, selon lui, lui a causé préjudice.

Cerise sur le gâteau, CT Power estime que la décision du gouvernement n’est pas rationnelle et ne repose sur une aucune argumentation raisonnable. Il ajoute que celui-ci n’a pas compris le concept de «precautionary principle».


Union européenne : haro sur les ampoules à basse consommation

Le Point.fr
03/01/11 | Commentaires [0]




A

Prévues pour remplacer d''ici fin 2012 les ampoules incandescentes, les lampes fluocompactes pourraient être dangereuses pour la santé, indique Le Point.fr.

Elles étaient présentées comme une des solutions les plus emblématiques de la politique européenne de réduction d'énergie, mais elles pourraient présenter un risque. Les ampoules à basse consommation sont-elles dangereuses pour la santé ? C'est en tout cas ce qui ressort d'une étude menée par la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC). D'une durée de vie de 6 000 à 10 000 heures contre 1 000 pour les classiques, ces ampoules mises sur le marché pour leurs vertus écologiques sont censées remplacer à la fin de l'année 2012 celles à incandescence dans l'Union européenne les halogènes disparaissant, elles, du marché d'ici septembre 2016.

Un nouveau mode de consommation censé permettre d'économiser au niveau européen 80 térawattheures d'ici 2020. Elles permettraient également de réduire les émissions de CO2 d'environ 32 millions de tonnes par an. Un gain écologique et économique conséquent.

Risque sanitaire

Mais sur le plan sanitaire, la CSC pointe trois problèmes. Tout d'abord, les lampes à basse consommation contiennent du mercure, métal indispensable à leur fonctionnement. En quantité variable, de deux à cinq milligrammes - niveau réglementaire maximal - par ampoule, le mercure ne pose, selon la CSC, pas de problème "tant qu'il reste dans l'ampoule". Mais en cas de "casse de la lampe, on a pu mesurer des taux de mercure importants qui peuvent être de 100 microgrammes par mètre cube d'air".

Autre problème, les ampoules à basse consommation, en raison des ondes électromagnétiques qu'elles émettent, peuvent perturber le bon fonctionnement des implants auditifs ou cardiaques, en cas d'une exposition prolongée à moins de 30 centimètres de celles-ci. Enfin, à l'instar des téléphones portables ou des micro-ondes, les lampes fluocompactes émettent des ondes pouvant provoquer "un léger réchauffement de température, des picotements et de légers maux de tête chez les gens sensibles" en cas d'exposition à moins de 30 centimètres.

Ces révélations ne semblent pas inquiéter outre mesure la Commission européenne qui pousse depuis 2007 pour que soient adoptées les lampes à basse consommation à travers l'Union européenne. Si la Commission dit "prendre le sujet très au sérieux", elle pointe le fait qu'une étude avait été commandée au Comité scientifique des risques sanitaires et environnementaux (CSRSE) en juillet 2010. Ce dernier avait conclu que "le risque sanitaire pour les adultes dû à la casse d'ampoules fluocompactes est peu probable", tout en admettant que les risques pour les enfants "ne peuvent pas être évalués en raison d'un manque de données scientifiques".

Pour la Commission européenne, les normes mises en place sont largement suffisantes pour garantir la sécurité des consommateurs. Depuis septembre 2010, les fabricants doivent également indiquer sur leur site internet la conduite à suivre en cas de casse d'une ampoule. Une mesure suffisante pour éviter d'éventuels risques sanitaires, se demande notre confrère français?

Source : Le Point.fr, 28 février 2011.

Source : L'express

Et allez voir un peu la reunion sur ce site : http://green974.com

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