Monday, May 16, 2011

IMPACT

Bonsoir a tous,

Voici deux articles d'IMPACT.
Avec les rumeurs sur les centrales...vous pensez qu'elles vont voir le jour ?


 
 
Le Collectif des Opposants à l’Incinération des Déchets (COID) remonte au créneau. Après la communication selon laquelle Gamma Covanta produirait 7MW au lieu des 20 MW initiaux, le collectif déclare que la meilleure solution serait les 3R, c’est-à-dire réduire, réutiliser et recycler.

UN communiqué du Collectif des opposants à l’incinération des déchets (COID), après la confi rmation de la production d’électricité faite par l’incinération par Gamma Covanta fait lire ceci : « C’est confi rmé, ce sera 7MW d’électricité au lieu de 20MW au début des opérations de l’incinération des 300 000 tonnes de Municipal Solid Wastes (MSW) par Gamma Covanta, si jamais ce projet va de l’avant.


Les 20MW ne seront atteints qu’au bout de 20 ans ». Un aveu qui vient du consultant de la fi rme Ramboll, M. Haulkol, fait devant le Environment Appeal Tribunal (EAT) dans la semaine du 18 au 22 avril.


Pour rappel, Ramboll, une fi rme danoise, réputée dans le monde dans le domaine de l’incinération des déchets, avait été choisie par la Board of Investment (BOI) pour conseiller le gouvernement sur la faisabilité de ce projet.


« L’aveu de Ramboll vient aussi confi rmer que du combustible de soutien (diesel ou mazout) en grande quantité sera nécessaire pour que l’incinérateur puisse fonctionner selon les normes requises par l’Union européenne », explique le collectif.


Cet aveu, qui survient après celui du conseiller légal de Gamma Covanta devant le même EAT en novembre 2010 quant aux 7 MW, vient encore donner raison au Collectif des opposants à l’incinération des déchets (COID) en ce qui concerne deux des points fondamentaux auxlesquels il s’oppose :


• la quantité d’électricité que l’incinération peut produire sans combustible de soutien est dérisoire, étant donné la nature et la composition des déchets à Maurice.

• les déchets locaux sont plus aptes au compostage et au recyclage qu’à l’incinération. Le COID avait mis trois autres points fondamentaux en avant :


• la pollution énorme que provoque un incinérateur de déchets ;


• la condamnation qu’apporte ce projet à toute alternative d’envergure en matière de recyclage des déchets, qui est pourtant l’un des principes de base du développement durable ;


• le coût fi nancier et social d’un tel projet pour la population.
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GÉRALDINE BAIJOO
GBAIJOO@YUKONDALE.COM

Culture
 
 
Les déchets sont une production des civilisations et leur reflet. La connaissance de certaines civilisations anciennes repose, même parfois, sur l'analyse de restes divers : une partie des acquis de l'archéologie s'est faite à partir de l'étude des déchets de cuisine.

De nos jours, des spécialistes appelés rudologues analysent le contenu des poubelles et caractérisent ainsi les modes de vie de certaines catégories sociales.


«Dis-moi ce que tu jettes, je te dirai qui tu es!”Au-delà de la définition officielle des Communautés Européennes, qui désigne comme déchet «toute substance que le propriétaire abandonne, destine à l'abandon ou se trouve dans l'obligation de se débarrasser» ; l'étymologie du mot renvoie au verbe «déchoir».


On fait ainsi référence à une substance, à un bien, à un objet qui a perdu sa valeur et qui n'est en principe plus utilisable.


Plus simplement, le déchet, c'est ce que l'on jette parce que devenu inutile, démodé, techniquement obsolète ou parce que c'est sale, parce que cela pourrait sentir mauvais ou encore parce qu'il s'agit d'un produit dangereux… S'en débarrasser, l'éliminer, c'est le premier problème; cela suppose de collecter, de transporter, de stocker ou de traiter pour faire disparaître... ou encore de chercher à valoriser, en recyclant, en réutilisant.


Le premier point est probablement le plus crucial : la meilleure façon de produire moins de déchets est de moins produire, de moins consommer, de produire différemment, de consommer mieux, de ne pas gaspiller... C'est l'ensemble de la société et des modes de vie qui est concerné.


La façon de traiter les déchets dépend de leur valeur, de leur nature, de ce que l'on pense faire du résidu de traitement, des risques toxiques, des quantités en jeu... Il faut noter que certains déchets ne peuvent être traités mais doivent être stockés soit en raison du volume qu'ils représentent (matériaux de démolition, déchets miniers, terre, gravats...), soit parce qu'ils constituent des déchets ultimes (cendres d'incinération, déchets nucléaires...).


À l'échelle planétaire, le problème des déchets se pose pour tous les pays : les pays pauvres, moindres consommateurs produisent moins de déchets, mais leur développement souhaité risque de s'accompagner d'une production accrue de déchets de plus en plus toxiques, et ceci à l'image de nos pays industrialisés.


On a connu, ces dernières années, de nombreux exemples de «voyages» de déchets des pays riches vers des pays plus pauvres trouvant ici une source de revenu, bien dangereuse cependant. Dans certains pays industrialisés, le traitement du déchet fortement toxique, à haut risque constitue une véritable industrie.


Les déchets font partie de notre civilisation et ne se laissent guère ignorer : les pouvoirs publics doivent non seulement assurer les processus de collecte et de traitement, mais aussi promulguer les lois et règlements nécessaires et promouvoir des stratégies efficaces.


En France, des plans départementaux d'élimination des déchets constituent un maillon essentiel d'un programme de maîtrise des déchets sachant que toutes les mesures prises et à venir font partie des efforts que doit consentir tout citoyen, étant consommateur, commerçant ou industriel, tout en sachant faire la relation entre déchets et mode de vie !



PLASTISOIL : NOUVEAU REVÊTEMENT DE SOL


Tel est le nom d’un nouveau revêtement de sol obtenu en mélangeant et en chauffant de la terre, du gravier et de la poudre de polyéthylène téréphtalate (PET) issu de bouteilles en plastique, le Plastisoil, inventé par Naji Khoury, chercheur à l’Université Temple de Philadelphie (Pennsylvanie), présente un triple intérêt.


D’abord, il offre une nouvelle voie de recyclage au PET. Ensuite, les granulés agglomérés qu’il compose, un peu comme des grains de goudron, restent perméables : l’eau peut s’y infiltrer, évitant ainsi le ruissellement et tous les inconvénients liés (inondations soudaines en cas d’orage, pollution par lessivage, etc.). Enfin, la fabrication du Plastisoil réclamerait moins d’énergie et reviendrait moins cher que celle du bitume ou du ciment traditionnellement utilisés pour les chaussées et les trottoirs, assure le chercheur.

Source : Impact

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